Cote et valeur des vases en porcelaine de Chine

Si vous détenez un ou des vases en porcelaine de Chine, et que vous souhaitez connaître leur valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’état vous offriront leurs services d'expertise.

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.  

Cote et valeur des vases en porcelaine de Chine   

Les vases en porcelaine de Chine sont des objets de collection actuellement recherchés. Si vous en possédez une ou plusieurs, leur valeur est peut-être supérieure à ce que vous pensez. Sur le marché de l’art, les prix de ces objets peuvent être très élevés au marteau des commissaires-priseurs.  

Ils sont particulièrement prisés et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 30 € et 2 015 000€, un écart assez conséquent, mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à ces objets.  

En 2022, un vase de d’époque Jiaquing et de la dynastie Qing en porcelaine rose a été vendu à hauteur de 2 015 000€, tandis qu’il était estimé entre 150 000 et 200 000€. On décèle par conséquent un très fort potentiel de hausse pour ces objets.  

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse 

Caractéristiques et diversité des vases en porcelaine de Chine   

Les vases en porcelaine de Chine, dont les premières créations apparaissent sous la dynastie Han, deviennent rapidement des objets de grande valeur.

Les fouilles menées à Jingdezhen, célèbre pour son statut de capitale de la porcelaine, dévoilent l’utilisation du kaolin, ce minéral essentiel pour la pureté et la solidité de la porcelaine chinoise.

Les artisans développent la technique de la cuisson à haute température, atteignant des températures dépassant les 1 300°C, ce qui permet de produire des vases d'une délicatesse et d'une blancheur sans égales.

Sous la dynastie Ming, l’art de la décoration évolue avec l’introduction du bleu de cobalt venu de Perse.

Ce pigment, appliqué sous une couche de glaçure transparente, donne naissance à des décors raffinés, aux motifs délicats de fleurs, de dragons et de paysages inspirés de la nature et de la mythologie chinoise.

Au XVème siècle, l'Europe, fascinée par ces pièces exotiques, découvre la porcelaine chinoise grâce aux routes commerciales maritimes établies par les Portugais.

La demande croît de façon spectaculaire, poussant les artisans de Jingdezhen à modifier certains de leurs motifs pour répondre aux goûts des cours royales européennes.

Les vases, autrefois destinés aux palais impériaux et aux temples, deviennent des objets d’exportation recherchés, ornés de motifs tels que des scènes de chasse, des oiseaux ou encore des fleurs de prunier.

Ce savoir-faire exceptionnel, préservé jalousement par les artisans chinois, demeure inimitable par les Européens jusqu’au XVIIIème siècle.

En dépit des tentatives d’imitation, ce n’est qu’avec la création de manufactures comme celle de Meissen en Allemagne, et de Vincennes, qui deviendra Sèvres en 1756, que l'Europe parvient à égaler partiellement la qualité des vases chinois.

Les vases en porcelaine de Chine se distinguent par leurs formes variées, leurs motifs détaillés et leur éclat incomparable.

Chaque pièce, qu’elle soit issue de la période Ming ou Qing, reflète un savoir-faire qui allie tradition et innovation, rendant hommage à une longue histoire de maîtrise technique et artistique.

La porcelaine chinoise, avec ses finitions délicates et ses décors complexes, reste le modèle absolu dans le domaine de la céramique.

Le rayonnement de ces vases dépasse les frontières de la Chine dès le XVIIème siècle, où ils trouvent leur place dans les collections européennes.

Bien avant cela, cependant, les artisans de Jingdezhen avaient déjà adapté leurs créations pour satisfaire des marchés étrangers, avec des pièces commandées spécifiquement pour les cours royales du Moyen-Orient et d’Europe.

Aujourd’hui, les vases en porcelaine de Chine continuent d’envoûter les amateurs d’art, qu’ils soient attirés par des pièces modernes ou des trésors antiques.

L’identification d’une véritable pièce ancienne requiert une expertise spécifique, capable de distinguer une réplique d’une œuvre authentique.

Seul un expert agréé ou un commissaire-priseur peut certifier l'origine et la valeur de ces vases, révélant leur histoire et leur importance culturelle.

Focus sur deux vases Tulipes (en couverture)

Ces deux vases tulipes, datant de la période de Transition (1630-1640) ou du règne de Kangxi (1662-1722), incarnent la finesse et la complexité de la porcelaine chinoise. L’harmonie des formes, élancées et épurées, répond à une esthétique à la fois sobre et sophistiquée.

La blancheur éclatante de la porcelaine, rehaussée par le bleu cobalt, attire immédiatement l’œil. On retrouve ici la technique du décor sous couverte, emblématique de cette époque, qui permet des nuances riches et profondes.

Le décor, soigneusement peint, présente des scènes narratives, typiques des périodes de Transition et de Kangxi. Des personnages élégamment vêtus évoluent dans un décor végétal luxuriant.

Leurs postures, attentivement stylisées, et les expressions légèrement exagérées de leurs visages rappellent des récits populaires ou des épisodes historiques, bien connus des lettrés de l’époque.

Chaque détail est minutieusement exécuté, des plis des vêtements aux motifs floraux qui encadrent la scène. On perçoit une volonté de capturer un moment, de figer dans la porcelaine l’écho d’un passé glorieux.

Les motifs floraux qui ornent les cols des vases, avec leurs lignes courbes et délicates, sont caractéristiques de la production de cette période.

On y décèle l’influence de la nature, élément central dans l’art chinois, mais aussi une certaine rigueur géométrique, propre aux décors de la fin du XVIIème siècle.

La composition est parfaitement équilibrée, jouant sur le contraste entre la légèreté des fleurs et la densité des scènes figuratives, ce qui démontre la maîtrise technique des artisans de Jingdezhen.

Sous le règne de Kangxi, la porcelaine connaît un nouvel âge d’or. Les ateliers impériaux rivalisent de virtuosité pour répondre à la demande croissante de la cour et des élites européennes, friandes de ce "bleu de Chine".

Ces vases, avec leurs nuances de bleu profond, témoignent de cette quête d’excellence, où chaque pièce devient une œuvre d’art à part entière. La teinte du bleu cobalt, intense et vibrante, est le fruit d’un dosage précis, maîtrisé au fil des siècles.

Ce qui frappe également, c’est la fluidité du dessin. Les scènes semblent prendre vie sous nos yeux, les personnages interagissent, les végétaux s’épanouissent.

La présence de paysages dans les décors évoque la tradition des peintures lettrées, où la nature et l’homme sont intimement liés.

Les artistes de la période de Transition, libérés des contraintes strictes de la cour, expriment ici une liberté créative, annonçant les innovations esthétiques du règne de Kangxi.

L’influence européenne, sensible dès le XVIIème siècle, se manifeste dans le choix de certaines compositions plus scénographiques, mais ces vases restent fondamentalement ancrés dans la tradition chinoise.

Les artistes s’inspirent des classiques tout en intégrant des éléments nouveaux, témoins d’un échange culturel croissant. Chaque vase devient alors un objet de contemplation, un fragment d’histoire figé dans l’émail.

Aujourd’hui, ces pièces sont prisées par les collectionneurs pour leur beauté intemporelle et leur rareté. Les experts scrutent chaque détail, des motifs aux signatures éventuelles, pour identifier l’origine exacte et la période de fabrication.

La qualité de la porcelaine, la finesse du décor, la précision du trait : autant d’indices qui permettent d’authentifier ces objets d’exception.

Cette paire de vases tulipes, avec sa forme élégante et son décor narratif, incarne l’esprit de la porcelaine chinoise du XVIIème siècle.

Elle raconte à la fois une tradition ancienne et un moment de transition, où l’art de la céramique s’ouvre à de nouvelles influences tout en restant fidèle à ses racines.

Ces vases sont autant de témoins d’un savoir-faire unique, reflet d’une époque où l’art se voulait à la fois raffiné et audacieux.

Succès de ces objets sur le marché des enchères

Mettre des vases chinois en vente aux enchères présente de nombreux atouts pour les propriétaires comme pour les collectionneurs.

Ce marché constitue une vitrine internationale, attirant des acheteurs du monde entier, ce qui accroît les chances d'atteindre des prix élevés.

La concurrence entre enchérisseurs, souvent féroce, peut faire grimper les enchères bien au-delà de la valeur estimée, surtout pour des pièces rares, anciennes ou d’une qualité exceptionnelle.

Les ventes aux enchères garantissent également une transparence dans le processus, offrant des informations claires sur la provenance des objets.

Pour les vendeurs, c’est une opportunité de valoriser au maximum leur investissement, tout en bénéficiant d'une visibilité auprès d'un public de passionnés et de connaisseurs éclairés.

Connaître la valeur d’une œuvre 

S’il s’avère que vous possédez un ou plusieurs vases chinois, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.