Cote et valeur des ordres militaires et de chevalerie

Si vous détenez un ordre militaire ou de chevalerie, et que vous souhaitez connaître sa valeur ainsi que si vous l’ignorez, l’époque et le modèle de la décoration, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offriront leurs services d'expertise.

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Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.  

Cote et valeur des ordres militaires et de chevalerie  

Les ordres militaires et ordres de chevalerie sont des objets recherchés par les collectionneurs. Cependant, les écarts de prix peuvent être considérables en fonction de l’ordre, de l’état de conservation, de la personne à qui il a appartenu, et de d’autres critères.

Désormais, les prix de ces objets peuvent augmenter considérablement au marteau des commissaires-priseurs. Les acheteurs du monde entier s’intéressent aux ventes de certaines pièces rares.

Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 30€ et 150 000€, pour le moment, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée à ces décorations.

La plaque d’habit de Grand Aigle de la Légion d’Honneur ayant appartenu à Portalis a par exemple été vendue à 36 000 euros, tandis qu’elle était estimée entre 20 000 et 30 000€. Retour sur les ventes aux enchères passées et précisions sur ces objets. 

Ordre de valeur allant d’un ordre simple au plus prestigieux

Retour sur l’histoire des ordres militaires et de chevalerie français  

L’histoire des distinctions honorifiques françaises est celle d’une codification progressive du mérite, où l’État, en organisant les récompenses, façonne une hiérarchie des honneurs.

Les ordres de chevalerie, d’abord apanage de la noblesse, suivent la logique d’un système où prestige et allégeance vont de pair.

L’Ordre de Saint-Michel, fondé en 1469, puis l’Ordre du Saint-Esprit, institué en 1578, illustrent cette tradition où l’adoubement, ritualisé, scelle une appartenance. Mais la Révolution, dans son rejet des distinctions d’Ancien Régime, supprime ces ordres qu’elle considère comme des survivances féodales. 

C’est Napoléon qui, en 1802, rétablit un ordre de récompense adapté à l’idéal méritocratique qu’il entend instaurer : la Légion d’honneur.

Là où les anciens ordres se fondaient sur la naissance et la faveur royale, elle repose sur la reconnaissance des services rendus, civils ou militaires.

Dès lors, l’organisation des distinctions se structure selon une hiérarchie rigoureuse, où les ordres nationaux occupent le sommet, suivis de décorations spécifiques et de médailles destinées à marquer des actions ponctuelles. 

Ces distinctions, aujourd’hui remises au nom du Président de la République, sont pourtant bien plus que de simples insignes. Elles sont des fragments d’histoire, où le métal et l’émail fixent le souvenir d’un engagement.

Si leur valeur protocolaire demeure, c’est souvent leur provenance qui dicte leur prestige : celles qui ont orné la poitrine des généraux du XIXe siècle, des maréchaux, des hommes d’État, sont devenues des pièces de collection, objets de fascination autant que de mémoire.

Les raisons de vendre un ordre militaire ou un ordre de chevalerie aux enchères   

Si vous possédez un ordre militaire ou de chevalerie et que vous ne savez pas comment le vendre, les enchères sont une solution. En effet, les collectionneurs utilisent ce moyen afin de trouver les modèles qui correspondent à une bataille en particulier ou qui ont appartenu à leurs ancêtres. Les prix peuvent ainsi atteindre des montants inédits.

L’ordre de la Légion d’Honneur

Créée en 1802 par le Premier Consul Bonaparte, la Légion d’Honneur est aujourd’hui la plus haute distinction française. Contrairement aux anciens ordres de chevalerie, elle ne repose pas sur la noblesse mais récompense le mérite, aussi bien civil que militaire.

Elle est attribuée par décret du Président de la République et demeure un symbole de prestige et de reconnaissance nationale. 

L’insigne se compose d’une étoile en émail blanc à cinq branches, suspendue à une couronne de laurier et de chêne. Au centre, un médaillon représente l’effigie de la République entourée de la devise « Honneur et Patrie ». Son design a connu quelques évolutions au fil du temps, mais son prestige reste intact. 

L’ordre est organisé en trois grades – chevalier, officier et commandeur – et deux dignités supérieures – grand officier et grand-croix.

Le matériau utilisé pour les insignes varie en fonction du rang : l’or est réservé aux distinctions les plus élevées, et certaines pièces anciennes sont ornées de pierres précieuses ou de diamants. 

Depuis plus de deux siècles, la Légion d’Honneur a été remise à des militaires, des scientifiques, des artistes, des écrivains et des résistants. Elle reste aujourd’hui un témoignage d’excellence et d’engagement au service de la France.

La médaille militaire et l’Ordre de la Libération

Instituée en 1852 par Napoléon III, la Médaille Militaire est destinée aux soldats et sous-officiers ayant accompli des actes de bravoure ou servi avec une loyauté exemplaire.

Elle incarne la reconnaissance suprême du courage au combat et porte la devise « Valeur et Discipline ».

Bien qu’elle soit exclusivement réservée aux militaires, elle peut aussi être décernée à des chefs d’État étrangers en reconnaissance de services rendus à la France. Son prestige est tel qu’elle est parfois qualifiée de « Légion d’Honneur du soldat ». 

L’Ordre de la Libération, quant à lui, est une distinction exceptionnelle créée en 1940 par le Général de Gaulle en pleine Seconde Guerre mondiale.

Destiné à récompenser les personnes, unités militaires et collectivités ayant joué un rôle déterminant dans la libération du pays, il est l’un des ordres français les plus rares, avec seulement 1 038 compagnons décorés.

Contrairement aux autres distinctions, il n’a jamais été soumis à un système de grades et ne peut plus être attribué depuis la disparition de son dernier chancelier en 2020. 

Les insignes de ces deux décorations sont restés inchangés depuis leur création.

La Médaille Militaire se présente sous la forme d’un médaillon doré suspendu à un ruban jaune bordé de vert, tandis que la croix de l’Ordre de la Libération arbore un design sobre et puissant, en bronze patiné, marquée d’une épée verticale et d’un écu noir traversé de cinq clous symbolisant la souffrance et le sacrifice.  

L’Ordre national du Mérite

Créé en 1963 par le Général de Gaulle, l’Ordre National du Mérite vient compléter la Légion d’Honneur en récompensant les services rendus à la nation, aussi bien par les civils que par les militaires.

Il permet de distinguer un engagement exemplaire dans des domaines variés, qu’il s’agisse de la fonction publique, de l’industrie, de la recherche ou du monde associatif.

L’objectif était aussi de simplifier et moderniser le système des distinctions honorifiques en regroupant plusieurs anciens ordres sous une seule et même institution.

Son organisation reprend celle de la Légion d’Honneur, avec trois grades — chevalier, officier, commandeur — et deux dignités — grand officier et grand-croix. 

Son insigne se présente sous la forme d’une étoile à six branches émaillée de bleu, suspendue à un ruban bleu azur. Selon le grade ou la dignité, il peut être en argent ou en or.

Comme pour d’autres décorations, certains modèles plus anciens affichent des détails plus élaborés, avec des finitions ciselées et des variantes dans les matériaux.

Il est remis au nom du Président de la République, grand maître de l’Ordre, après examen des mérites des récipiendaires. Aujourd’hui encore, il demeure une distinction essentielle, attribuée pour saluer un parcours remarquable et un engagement durable au service du pays.

Les ordres militaires et de chevalerie étrangers

Au-delà des distinctions françaises, les ordres militaires et de chevalerie étrangers occupent également une place privilégiée sur le marché des enchères en France, et sont recherchés par les collectionneurs pour leur histoire, leur rareté et l’aura qu’ils portent.

Parmi ces distinctions, l’Ordre de Saint Stanislas, créé par l'Empire russe en 1765, reste un exemple emblématique.

Très prisé des collectionneurs, cet ordre, qui fut attribué pour des services rendus à l'État ou à la monarchie, n'est plus décerné aujourd’hui, ce qui en accentue la valeur. La rareté de ses insignes, souvent en or ou sertis de pierres précieuses, contribue à sa renommée.

De même, l’Ordre de Sainte Catherine, fondé en 1714 par Pierre le Grand pour honorer les dames russes de la haute société et les femmes méritantes, jouit d'une grande estime dans le monde des décorations.

Ce prestigieux ordre, qui comportait un ruban bleu et une médaille en forme d’étoile, est une distinction presque exclusivement féminine, et son attribution a cessé depuis la Révolution russe. Sa rareté sur le marché accentue son attrait pour les amateurs d'histoire impériale russe.

Des ordres de d'autres pays comme l'Allemagne, l'Espagne mais aussi l'Amérique latine et l'Asie attirent aussi de nombreux collectionneurs, tout comme les armes anciennes.

Connaître la valeur d’un ordre militaire ou de chevalerie

S’il s’avère que vous possédez une décoration militaire ou de chevalerie, et que vous souhaitez connaître sa valeur, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre pièce, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous souhaitez vendre votre bien, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour le céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.