Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Victoria Fantin-Latour

Victoria Fantin-Latour, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste Victoria Fantin-Latour   

Victoria Fantin-Latour est une artiste importante de la peinture du XIXème siècle. Elle s’inscrit dans les mouvements réalistes et impressionnistes ainsi que dans d’autres courants. À présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses huiles sur toiles sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs canadiens, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 100€ et 75 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Victoria Fantin-Latour.

En 2000, l’huile sur toile Roses blanches dans un vase, datant de 1907 a été vendue à hauteur de 75 000€, tandis qu’elle était estimée entre 36 000 et 59 000€, soit deux fois l’estimation basse.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Dessin - aquarelle

De 100 à 17 800€

Huile sur toile

De 1 800 à 71 000€

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Style et technique de l’artiste Victoria Fantin-Latour   

Victoria Fantin-Latour produit des huiles sur toile et dessins impressionnistes et réalistes, dont surtout, comme son mari, beaucoup de natures mortes de fleurs.

Le travail de son mari, Henri Fantin-Latour, exerce une influence sur le sien et réciproquement. On suppose qu’elle s’est aussi inspirée d’artistes comme Anne Vallayer – Coster ou Elizabeth Vigée le Brun, qui ont beaucoup travaillé sur ce genre.

Victoria Fantin-Latour, huile sur toile

La vie de Victoria Fantin-Latour   

Victoria Fantin-Latour (Victoria Dubourg de son nom de jeune fille) (1840-1926) était une artiste française impressionniste et réaliste.

Elle naît à Paris, dans une famille d’artistes où elle est exposée à la créativité dès son enfance. Son mari, Henri Fantin-Latour, joue un rôle prépondérant dans son parcours artistique.

Dès 1864, elle se forme à la peinture dans l’atelier de son époux, développant un style intimement lié à celui des impressionnistes. En tant que femme peintre à l’époque, elle s’oriente vers la nature morte de fleurs, un genre qui lui est plus ouvert et qui est moins controversé.

Victoria participe à la vie artistique parisienne, et elle pose régulièrement pour Henri, devenant ainsi sa muse et un sujet central de son œuvre.

Elle se lie d’amitié avec d’autres artistes de renom, tels que Berthe Morisot et Édouard Manet, qui lui apportent encouragement et inspiration. Bien qu’elle soit souvent dans l’ombre de son mari, ses œuvres, bien que moins connues, témoignent d’une sensibilité et d’une finesse remarquables.

Elle expose ses tableaux au Salon et reçoit des éloges pour son style délicat et poétique. À la fin de sa carrière, elle se retire avec Henri à la campagne, où elle continue à peindre, capturant les paysages environnants avec une palette riche et variée.

Son travail s’assombrit quelque peu pendant la Première Guerre mondiale, reflétant les tumultes de son époque. Victoria Fantin-Latour meurt à Paris à l’âge de 86 ans, laissant un héritage artistique qui mérite d’être redécouvert et célébré.

Focus sur Panier de roses, Victoria Fantin-Latour

Victoria Fantin-Latour, artiste du XIXe siècle, réalise avec Panier de roses une représentation pleine de douceur et d'élégance.

Dans ce tableau, elle capture avec finesse un bouquet de roses, soigneusement disposées dans un panier, évoquant la fraîcheur et la délicatesse des fleurs.

Les tons tendres et feutrés de rose, de blanc et de crème créent une atmosphère sereine, presque silencieuse, où la lumière joue un rôle central.

Elle se diffuse doucement sur les pétales veloutés, apportant une chaleur subtile à l’ensemble de la composition. La simplicité du panier en osier contraste délicatement avec la richesse des roses, mettant en valeur la texture fragile et l’éclat des fleurs. 

Chaque rose, finement détaillée, semble presque palpable, révélant un soin minutieux porté à la forme et à la couleur. La composition, bien que discrète, est empreinte d'une grande harmonie.

Les fleurs paraissent suspendues dans un instant éphémère, capturant toute la beauté d’un moment fragile et intime.

Fantin-Latour excelle ici à saisir non seulement la perfection des roses, mais aussi l’émotion subtile qui se dégage de cette nature morte. Le panier de roses, à la fois simple et raffiné, ajoute une touche de naturel qui renforce la délicatesse de l’œuvre, rappelant la fraîcheur d’un bouquet cueilli au matin.

À travers cette œuvre, Victoria Fantin-Latour démontre son talent pour capturer la beauté éphémère des choses simples, tout en maîtrisant la lumière avec une grande subtilité.

Chaque coup de pinceau, chaque nuance semble respirer l’élégance, transformant cette scène florale en une véritable ode à la nature. Panier de roses témoigne de son aptitude à rendre extraordinaires des moments quotidiens, en révélant la beauté tranquille des fleurs.

Cette œuvre s’inscrit naturellement dans son contexte de création artistique, car elle reflète la tradition des natures mortes florales du XIXe siècle, un genre intimement lié à la représentation de la vie quotidienne et à l’appréciation des beautés simples et fugitives.

Les femmes et la nature morte de fleurs au XIXème siècle

Au XIXᵉ siècle, les femmes artistes spécialisées dans la nature morte de fleurs ont dû faire face à de nombreux obstacles pour être reconnues sur la scène artistique.

La nature morte, et particulièrement la représentation de fleurs, était souvent reléguée à un genre mineur, considéré comme plus approprié pour les femmes, à une époque où ces dernières étaient encore victimes de préjugés importants.

Les femmes étaient souvent cantonnées à ce genre « modeste » car la grande peinture d’histoire leur était interdite, tout comme l'accès à des formations académiques complètes.

L’École des Beaux-Arts, alors fermée aux femmes jusqu’en 1897, les privait d'une formation artistique officielle, les forçant à chercher d'autres moyens pour apprendre. Seules, ou sous la tutelle de proches artistes masculins, elles développaient des compétences dans des ateliers privés.

Des artistes comme Louise Moillon, plus tôt dans le siècle, et plus tard Rachel Ruysch ou Marie Egner, excellaient dans l’art des natures mortes florales, un genre que les hommes jugèrent longtemps comme un simple passe-temps féminin, renforçant la marginalisation de leur travail.

Le Salon, lieu incontournable pour se faire connaître et obtenir des commandes, refusait longtemps d’exposer les œuvres de femmes, limitant encore leur visibilité.

Pour ces artistes, les fleurs devenaient un terrain d’expression privilégié, un espace où elles pouvaient démontrer leur maîtrise technique et leur sensibilité, tout en restant dans les limites imposées par la société patriarcale.

Les critiques, souvent indifférents voire condescendants à l’égard de leurs travaux, contribuaient à renforcer cette invisibilisation, privant ainsi les femmes de la reconnaissance qu’elles méritaient.

Malgré ces difficultés, certaines parviennent à se faire une place en exposant dans des salons alternatifs ou grâce au soutien d'artistes masculins.

Elles restent cependant cantonnées à des sujets jugés « féminins », comme les natures mortes de fleurs, un genre qui, bien que raffiné, était perçu comme dénué de la grandeur des autres formes de peinture.

Leurs œuvres, néanmoins, témoignent d’une grande sensibilité, d’une maîtrise minutieuse de la couleur et de la lumière, et continuent d’être redécouvertes et appréciées à leur juste valeur aujourd’hui.

L’empreinte de Victoria Fantin-Latour sur sa période

Victoria Fantin-Latour a marqué son époque en tant que muse incontournable de son mari, Henri Fantin-Latour, et en tant qu’artiste elle-même, bien que moins connue.

Elle est l’une des rares femmes à avoir navigué dans les cercles artistiques de son temps, souvent invisibilisée par un monde de l’art encore réticent à offrir aux femmes la place qu’elles méritent.

Bien que son travail reste souvent dans l'ombre de celui de son époux, elle laisse derrière elle une production de natures mortes florales empreinte de délicatesse et d’une grande sensibilité.

Ce genre, souvent jugé convenable pour les femmes, lui a permis de développer son talent dans un cadre toléré par les conventions sociales de l’époque.

Victoria Fantin-Latour, comme beaucoup de femmes artistes, a dû se battre contre des institutions artistiques rigides et des codes sociaux limitants, l’École des Beaux-Arts étant encore fermée aux femmes lors de ses débuts.

Son œuvre, pourtant modeste en apparence, témoigne d'une maîtrise technique remarquable et d’un goût raffiné pour la lumière et la couleur.

Si elle n’a pas joui de la reconnaissance de ses contemporains à la hauteur de son talent, son travail est aujourd’hui redécouvert, et son apport à l’art des natures mortes florales est de plus en plus valorisé.

Comme d’autres femmes artistes de son époque, Victoria a su trouver des moyens d’exposer ses œuvres et de se faire une place dans un milieu qui lui était fermé.

À la fin de sa carrière, elle continue à perfectionner son style, dépouillant peu à peu ses compositions des détails superflus pour laisser place à une simplicité plus profonde.

Elle s’éteint en 1926, laissant derrière elle un corpus d'œuvres qui, aujourd'hui, témoigne de sa contribution singulière à l’histoire de l’art et à la représentation florale au XIXᵉ siècle.

Reconnaître la signature de Victoria Fantin-Latour  

L’artiste signe souvent son nom entier en petit, en bas de ses tableaux. Il peut exister des copies, c’est pourquoi l’expertise reste importante.

Par ailleurs, étant donné qu’elle a commencé sa carrière sous son nom de jeune fille, Victoria Dubourg, certaines peuvent être signées de ce nom. Le marché de l’art a retenu son nom d’épouse, qui lui rend service puisque Henri Fantin-Latour possède une cote élevée.

Signature de Victoria Fantin-Latour

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Victoria Fantin-Latour ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.

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