Cote et valeur des luminaires, lampes et bougeoirs de François-Xavier Lalanne

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Cote et valeur de l’artiste François-Xavier Lalanne
Spécialisé dans la sculpture en tous genres, François-Xavier Lalanne est un artiste français réputé. Il est notamment célèbre pour ses luminaires qui se vendent à prix d’or, surtout ceux représentant des animaux.
Ses œuvres se vendent sur le marché entre 3 800 et 1 700 000€.
En 2021, une de ses lampes en bronze patiné, Lampe Singe Allumé, datant de 2005, a été vendue à hauteur de 1 700 000€ tandis qu’elle était estimée entre 150 000 et 200 000€. Sa cote est en train d’exploser.
Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse
Type de lampe | Résultat |
---|---|
Bougeoir - candélabre | De 4 500 à 52 000€ |
Lampe pigeon | De 3 800 à 140 000€ |
Lampe en bronze doré | De 21 550 à 637 000€ |
Lampe en bronze patiné | De 20 900 à 1 700 000€ |
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Style et technique de l’artiste
François-Xavier Lalanne est un artiste polyvalent qui a travaillé la sculpture dans divers matériaux (bronze, métal) mais aussi céramiste qui a travaillé pour la manufacture de Sèvres. Il a aussi créé des luminaires ainsi que des dessins et des peintures, ne s’inscrivant pas dans un courant particulier.
Dans les lampes, luminaires et bougeoirs de François-Xavier Lalanne, la forme conserve cette fonction d’usage, de stabilité, de présence sculptée.
Mais elle ne procède plus d’une logique purement fonctionnelle : elle s’organise autour d’une transposition, d’un glissement du règne animal vers l’objet domestique. Le bronze, patiné, ciselé, n’est pas traité comme un simple support : il devient surface vivante, volume autonome, silhouette reconnaissable.
La lumière, souvent dissimulée dans un corps — aile, tête, plumage —, ne se donne pas frontalement : elle affleure, elle se laisse deviner, elle se glisse dans l’épaisseur de la sculpture.
Les formes sont pleines, fermées, équilibrées dans leur masse, sans décor superflu. Dans les Oies candélabres ou les Singes lampes, l’objet ne commente pas la nature, il la transforme en dispositif : un bec devient flamme, un dos devient socle.
Alors, soustraite à l’ornementation comme à l’abstraction, la lumière selon Lalanne s’inscrit dans une figuration tenue, stable, douce, où l’animal n’est plus image mais structure, et l’éclat, une forme secondaire, contenue.


François-Xavier Lalanne, sa vie, son œuvre
Né dans le Lot et Garonne en 1927, François-Xavier Lalanne commence sa formation artistique en 1946, en commençant par étudier la sculpture. Il s’intéresse ensuite au dessin et à la peinture à l’Académie Julian, située à Paris. Il se lie d’amitié avec des artistes comme René Magritte et Salvador Dali, deux figures très importantes du surréalisme qui vont influencer son travail.
Il commence par exposer ses travaux en peinture à Paris en 1953, organisant de fait sa première exposition personnelle. Côtoyant des personnalités importantes du monde de l’art et de la mode, il décore dans les années 1950 la boutique Dior située avenue Montaigne, en collaboration avec le créateur Yves Saint Laurent, à ce moment-là assistant pour la maison.
François-Xavier Lalanne travaille en collaboration avec sa femme, Claude, près du jardin des Halles de Paris. Cette dernière pratique aussi et surtout la sculpture. Les deux artistes sont très centrés sur les sujets animaliers, qu’il s’agisse d’animaux domestiques ou sauvages.
Il produit à la fin de sa carrière des céramiques pour la manufacture de Sèvres mais travaille également pour son compte avec la céramique et la porcelaine, produisant ainsi des coquetiers, des salières et poivrières en dehors des simples sculptures très appréciées des collectionneurs et particuliers. Les dessins préparatoires révèlent également tout son talent et sa manière de travailler.
Lalanne meurt en 2008 à Ury, âgé de 81 ans.
Focus sur la Lampe singe, François-Xavier Lalanne
Dans la Lampe Singe (fig. 1), la structure conserve cette fonction d’assise, de port, de stabilité de l’objet. Mais elle ne repose plus sur un piétement identifiable ni sur un volume dissocié : elle coïncide avec la figure même, elle s’y absorbe, elle disparaît dans la continuité du corps animal.
Le singe, assis, bras levé, présente l’ampoule comme une offrande : il ne soutient pas la lumière, il l’intègre. Le socle n’est plus un socle, c’est un prolongement du mouvement. Le bras tendu est à la fois geste, colonne, conduit.
La lumière ne s’ajoute pas à la sculpture : elle en dépend. L’ensemble ne fonctionne que par fusion, sans rupture entre la figure, la fonction, et la matière.
Le bronze, patiné de manière uniforme, donne à l’objet une densité compacte, une présence silencieuse, une continuité de surface. Aucun détail n’est souligné : le pelage, les traits du visage, les doigts sont traités sans excès, dans une économie contrôlée.
La figure ne cherche ni le réalisme ni l’expressivité. Elle se tient. Le regard est fixe, les volumes fermés, le geste suspendu. Le fil électrique, souvent dissimulé, s’inscrit lui aussi dans cette logique d’unité : il n’interrompt pas, il suit.
L’animal n’est pas une image, il n’est pas un symbole : il est une structure, un corps stable, un support.
Alors, soustraite à l’ornementation comme à la citation, la Lampe Singe affirme une conception de l’objet sculpté comme totalité fonctionnelle, où la lumière n’est pas un ajout, mais une extension — une forme contenue, posée, traversée d’usage.


L’empreinte de François-Xavier Lalanne sur sa période
Dans l’œuvre de François-Xavier Lalanne, la sculpture conserve cette fonction de présence, de matérialité, de lisibilité immédiate.
Mais elle ne s’inscrit plus dans une logique monumentale ni dans une tradition strictement ornementale : elle glisse vers l’objet, vers le mobilier, vers l’usage, sans jamais perdre la rigueur formelle ni la qualité de fabrication.
Cette position, singulière dans le paysage artistique du second XXᵉ siècle, confère à son travail une place à part, entre l’art et le design, entre la sculpture animalière et l’objet d’intérieur.
L’empreinte qu’il laisse sur sa période repose précisément sur cette articulation constante entre fonction et fiction, entre le visible et le possible, entre la figure et la matière. À rebours des avant-gardes abstraites, son œuvre affirme une figuration tenue, stable, immédiatement reconnaissable, sans anecdote mais avec un humour calme, contenu.
Ce positionnement trouve un écho direct dans le marché de l’art, où la rareté des pièces disponibles, majoritairement conservées dans des collections privées, alimente une demande constante.
Les enchères, portées par l’intérêt international pour les arts décoratifs du XXᵉ siècle, consacrent régulièrement ses sculptures — Moutons de Laine, Grand Wapiti, Oies candélabres — comme des pièces de référence, recherchées autant pour leur dimension sculpturale que pour leur fonction détournée.
Les luminaires, plus rares, sont également prisés, en raison de leur conception intégrée, de leur équilibre entre usage et présence formelle.
Alors, soustraite à la hiérarchie classique entre art majeur et art appliqué, l’œuvre de François-Xavier Lalanne s’impose par sa cohérence, sa précision, et sa capacité à inscrire le vivant dans la continuité du meuble, du métal et de la lumière.
Une œuvre sans rupture, sans emphase, mais d’une force plastique immédiatement lisible.
Les influences stylistiques de François-Xavier Lalanne
Dans l’œuvre de François-Xavier Lalanne, la figuration conserve cette fonction de lisibilité, d’ancrage immédiat dans la forme reconnaissable, d’inscription stable dans l’objet.
Mais elle ne répond plus à une logique d’imitation ni à une recherche d’expression : elle s’organise selon un principe d’équivalence entre la figure et la fonction, entre la sculpture et l’usage.
À la différence d’un César, qui pousse la matière jusqu’à l’accident, ou d’un Arman, qui fragmente l’objet dans la répétition, Lalanne maintient la continuité des volumes, la précision du dessin, la fixité des silhouettes. La forme ne se disloque pas : elle se referme. Elle se transforme sans se briser.
Face aux démarches plus conceptuelles d’un Bury ou d’un Tinguely, où le mouvement désorganise l’objet, Lalanne privilégie l’équilibre, la retenue, la masse posée. Son travail ne cherche ni l’instabilité ni le jeu de surface, mais une présence compacte, silencieuse, souvent frontale.
Même la proximité avec Diego Giacometti, dans l’usage du bronze, dans la relation entre mobilier et sculpture, se joue sur un plan différent : là où Giacometti démultiplie les détails, les textures, les insertions, Lalanne simplifie, soustrait, ferme.
Alors, soustraite à l’expression, à la narration, à l’instabilité, sa sculpture s’affirme dans une ligne propre, distincte, où la figure n’est pas un sujet mais une structure — stable, utile, visible.
Reconnaître la signature de François-Xavier Lalanne
Il n’est pas toujours aisé de déchiffrer ou même d’avoir la chance de tomber sur une œuvre signée de Lalanne. Il signait cependant son œuvre de son nom en lettre cursives, et datait souvent ses sculptures.

Connaître la valeur d’une œuvre
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