Cote et valeur des dessins de Othon Friesz

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Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.   

Cote et valeur de l’artiste Othon Friesz       

Peintre postimpressioniste majeur de son époque, Friesz laisse derrière lui une identité artistique propre.

Cet héritage se compose principalement de dessins et de peintures. A présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs, sa cote est en hausse.

Ses dessins et autres œuvres sont particulièrement prisés, notamment par les acheteurs français, anglais et américains, et le prix auquel ils se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 10€ et 1 698 665€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Friesz.

Un de ses dessins intitulé Paysage du Midi, datant de 1907, a déjà été vendu à hauteur de 80 000€, tandis qu’il était estimé entre 25 000 et 30 000€, soit plus de deux fois son estimation haute.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse 

Style et technique de l’artiste Othon Friesz      

Othon Friesz s’inscrit dans le courant postimpressionniste, explorant les possibilités expressives de la couleur et du trait.

Influencé par Van Gogh, il adopte une touche vive et un goût pour les harmonies audacieuses, tandis que son amitié avec Georges Braque le pousse à expérimenter de nouvelles structures picturales.

Son œuvre, marquée par des tonalités éclatantes et une gestuelle libre, traduit une quête de spontanéité et de force évocatrice. 

Figure essentielle du fauvisme, il participe à l’affirmation d’une peinture affranchie des conventions académiques, où la couleur devient un langage à part entière.

Tout au long de sa carrière, il multiplie les dessins et les huiles sur toile, s’attachant à traduire l’énergie des paysages et des scènes qu’il observe.

Son travail traverse le XXe siècle avec une modernité intacte, témoignant d’un regard novateur qui fait de lui un précurseur des évolutions artistiques de son temps.

Othon Friesz, grande figure du XXème  

Achille Émile Othon Friesz (1879-1949) est une figure marquante de la peinture française du XXe siècle. Né au Havre dans une famille de marins, il grandit au contact du port et de la mer, des éléments qui nourriront son regard de coloriste.

Il étudie avec Braque et Raoul Dufy à l’École des Beaux-Arts du Havre avant d’obtenir une bourse qui lui permet de poursuivre sa formation à Paris, sous la direction de Léon Bonnat.

Pourtant, c’est au Louvre qu’il estime recevoir sa véritable éducation, explorant par lui-même les maîtres du passé. 

Très tôt, il s’enthousiasme pour l’impressionnisme, et plus encore pour les audaces colorées de Gauguin et Van Gogh.

Il expose quelques toiles dans cette veine au Salon d’Automne, avant de rejoindre le cercle des fauves, aux côtés de Matisse, Derain et Vlaminck. S’il en est l’un des membres essentiels, son nom est parfois relégué au second plan, éclipsé par ses contemporains.

Friesz voyage souvent avec Georges Braque à la recherche de nouveaux paysages à peindre, mais il prend ses distances avec le cubisme naissant, préférant suivre une voie plus proche de Cézanne, où la structure et le naturalisme gardent toute leur place. 

En 1921, il commence à enseigner le dessin à l’Académie de la Grande Chaumière, une activité qui le passionne et qui marque plusieurs générations d’artistes.

Il produit une œuvre prolifique, variant les techniques entre huile, gouache, gravure et dessin, tout en développant un enseignement rigoureux. Son atelier de la rue Notre-Dame-des-Champs devient un lieu de rencontre pour les amateurs de peinture. 

Reconnu dans les cercles intellectuels, il apparaît dans le film Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry, où il joue son propre rôle, témoignant de son rayonnement dans le monde artistique de l’époque.

Mais sous l’Occupation, il est interdit d’exposer à la suite de l’épuration menée contre certains artistes. Écarté temporairement des galeries, il poursuit néanmoins son travail avec la même ferveur. Il meurt en 1949, dans son atelier, fidèle jusqu’au bout à son engagement pictural.

Focus sur Paysage Méditerranéen, Othon Friesz (dessin)

Dans Paysage méditerranéen, Othon Friesz capture la chaleur et la vitalité du Sud avec une économie de moyens qui n’enlève rien à l’intensité de la scène.

Son trait, nerveux et spontané, trace les contours d’un paysage baigné de lumière, où les collines se dessinent en courbes amples et les arbres semblent onduler sous la brise.

Le dessin, d’une grande fluidité, traduit la rapidité d’exécution et le plaisir du geste, cette énergie immédiate qui fait toute la force de son œuvre graphique. 

Ici, Friesz ne cherche pas le détail minutieux, mais une transcription instinctive de la nature. Son trait, souvent accentué d’une variation d’épaisseur, structure l’espace sans jamais l’alourdir.

Quelques lignes suffisent à suggérer le relief d’une colline ou la torsion d’un tronc d’arbre, comme si la composition se formait d’elle-même sous l’impulsion du crayon. Cette spontanéité rappelle son attachement au fauvisme, où la peinture, et par extension le dessin, doit capturer l’essence d’un sujet plutôt que sa stricte ressemblance. 

L’absence de couleur n’empêche pas une véritable sensation lumineuse. Le jeu des ombres et des hachures donne du volume aux éléments du paysage, tandis que les espaces laissés en réserve créent une respiration, une sensation d’air et de clarté.

Friesz sait quand s’arrêter, laissant à l’imagination du spectateur le soin de compléter ce que le trait suggère. Cette approche, proche de l’esquisse, fait toute la force du dessin, qui oscille entre description et évocation, entre structure et liberté. 

Ce paysage témoigne aussi de l’importance du voyage dans l’œuvre de Friesz. Grand amateur de la Méditerranée, il y trouve une source d’inspiration inépuisable, attiré par la lumière franche et les formes puissantes des rivages du Sud.

Dans ses dessins comme dans ses peintures, il ne cherche pas à retranscrire un lieu précis, mais plutôt l’atmosphère d’une région, la vibration de l’air et l’intensité des contrastes. 

Avec ce dessin, Friesz prouve une fois de plus que l’essentiel ne réside pas dans la précision d’un trait, mais dans sa capacité à donner vie à un paysage en quelques lignes.

Son approche, à la fois structurée et instinctive, traduit une conception de l’art où le geste prime sur le détail, où l’émotion passe avant la perfection. À travers ce simple dessin, il nous rappelle que la force d’un artiste réside autant dans ce qu’il montre que dans ce qu’il suggère.

L’empreinte de Othon Friesz sur son époque

Othon Friesz est un précurseur et une figure majeure de l’art du XXe siècle. Éminent membre du groupe fauviste, il s’impose par son sens de la couleur et son attachement à une peinture expressive, libérée du dessin académique.

Son influence dépasse largement son époque, marquant durablement la génération d’artistes qui lui succède.

Par son enseignement du dessin à l’Académie de la Grande Chaumière, il transmet son savoir à de nombreux élèves, contribuant à perpétuer une vision de la peinture où l’instinct et la construction coexistent. 

Aujourd’hui, ses œuvres continuent de séduire amateurs et collectionneurs. Ses toiles, vibrantes de lumière et d’énergie, trouvent régulièrement preneur dans les ventes aux enchères, témoignant de l’intérêt persistant pour son travail.

Si plusieurs musées aux États-Unis et en Europe conservent certaines de ses pièces majeures, une part importante de son œuvre reste entre les mains de collectionneurs privés, qui jouent un rôle essentiel dans sa préservation et sa redécouverte.

Aujourd’hui, ses œuvres possèdent une cote assez élevée sur le marché des enchères. Même si cette dernière était au plus haut à la fin des années 2000, le marché de l’art se montre toujours réceptif lorsque des œuvres de l’artiste passent en vente.

On dénombre plus de 70% des ventes en France pour cet artiste – même si ce ne sont pas nécessairement des acheteurs français qui remportent les enchères à chaque fois.

Reconnaître la signature de l’artiste

Othon Friesz signe parfois ses œuvres, la plupart du temps en bas du tableau, dans une couleur qui contraste parfois avec le fond. Cependant, il existe quelques copies, c’est pourquoi l’expertise est primordiale.

Connaître la valeur d’une œuvre 

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Othon Friesz ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

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Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.