Cote et valeur des sculptures, bronzes animaliers de Gaston Le Bourgeois

Gaston Le Bourgeois, coq en bronze

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Alexandre Lacroix

Alexandre Lacroix est expert en sculptures pour Auctie's, de la période allant du XVIIème au XXème siècle.

Alexandre Lacroix 2 Web

Cote et valeur des œuvres de Gaston Le Bourgeois     

Gaston Le Bourgeois a produit des sculptures uniques. Désormais, les prix de ses créations peuvent augmenter considérablement au marteau des commissaires-priseurs. Ses sculptures sont particulièrement prisées, par les acheteurs du monde entier.

Le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 100€ et 60 000€, pour le moment, un écart conséquent mais qui en dit beaucoup sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Le Bourgeois.

En 2016, sa sculpture en bronze Tête de lama mouton, datant de 1922, a été vendue à hauteur de 86 000€, estimée à l’origine entre 8 000 et 12 000€, soit plus de 10 fois l’estimation basse.

Le potentiel de hausse pour les œuvres de Gaston Étienne Le Bourgeois sur le marché des enchères est donc énorme. La sculpture animalière, en particulier en bronze, rencontre beaucoup de succès dernièrement et atteint des records d’enchères.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Dessin - aquarelle

De 90 à 100€

Mobilier

De 50 000 à 280 000€

Sculpture - volume

De 150 à 86 000€

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Style et technique de l’artiste Georges Le Bourgeois 

Georges Le Bourgeois est un artiste aux talents multiples qui a exploré divers supports, dont le bois et le dessin, avec une prédilection marquée pour le bronze.

En plus de ses œuvres majeures en sculpture, il a donc produit quelques dessins, vraisemblablement des esquisses préparatoires à ses sculptures animalières caractérisées par une esthétique minimaliste et un réalisme important.

Parallèlement, il s’est aventuré dans le travail du bois, réalisant des pièces de mobilier rares et exceptionnelles qui témoignent de son sens aiguisé du design, alliant fonctionnalité et esthétisme avec une précision remarquable.

Sa veine stylistique évoque celle d'artistes tels que François Pompon, Paul Landowski ou encore Armand Petersen, créant ainsi un lien entre tradition et innovation.

L’influence de la sculpture et de l’architecture médiévales se fait ressentir dans son œuvre, mais celle-ci demeure résolument contemporaine, ancrée dans son époque tout en la transcendant par une sensibilité qui lui est propre.

Le Bourgeois réussit à marier des formes classiques à une interprétation moderne, capturant l'essence même de ses sujets tout en repoussant les frontières de la représentation artistique.

L’esthétique de Le Bourgeois se distingue par un minimalisme raffiné : ses sculptures sont soigneusement dépouillées de tout élément superflu, mettant en avant la représentation pure de l’animal dans toute sa majesté.

Chaque détail, chaque courbe est soigneusement pensée, révélant une harmonie entre le sujet et le matériau. Sa vision audacieuse et son approche novatrice font de lui un artiste en avance sur son temps.

Les sculptures de Georges Le Bourgeois conservent une actualité saisissante qui continue de fasciner et d’inspirer, s'imposant comme des icônes intemporelles de la sculpture moderne.

Gaston Le Bourgeois, panthère en bronze

La carrière de Gaston Étienne Le Bourgeois

Gaston Étienne Le Bourgeois (1881-1957), d'origine française, naît à Paris. Il débute à l'École des Beaux-Arts, où il étudie la sculpture et les techniques traditionnelles de la céramique.

En 1905, il s'installe à la Villa Medici à Rome pour approfondir sa formation, mais c'est finalement dans l'atelier du sculpteur Jean-Baptiste Auguste Clésinger qu'il passera plusieurs années à se familiariser avec le modelage et la création de formes complexes.

Clésinger, maître de la sculpture classique, lui fait découvrir les subtilités de l'art animalier. 

Dans les années 1920, l'art animalier connaît un essor considérable. Des artistes tels que François Pompon, connu pour son Ours Blanc exposé au Salon d'Automne en 1922, rassemblent une nouvelle génération d'artistes animaliers autour d'eux, qui s'inspirent de leurs travaux.

En 1926, Le Bourgeois se lance également dans l'art animalier, se rendant régulièrement au Jardin des Plantes pour étudier les animaux dans leur environnement naturel, rejoignant ainsi le cercle des disciples de Pompon.

La première exposition collective des "Animaliers" a lieu en 1927 à la galerie Brandt, où Le Bourgeois expose aux côtés de Sandoz, Bigot, Artus et Pompon. Son talent ne passe pas inaperçu.

À la même époque, la Manufacture de Sèvres, en quête d’œuvres contemporaines à adapter en grès tendre coloré, choisit plusieurs sculptures de Le Bourgeois, marquant ainsi son entrée sur la scène artistique.

Contrairement aux créations de Pompon, qui représentent une vision idéalisée des animaux, celles de Le Bourgeois dégagent une intensité expressive, une sensibilité aiguë qui le distingue comme un maître de la sculpture animalière.

Dès 1929, seulement trois ans après ses débuts, il est déjà reconnu comme l'un des artistes les plus prometteurs de sa génération, souvent cité aux côtés de Pompon.

En 1931, le groupe des "Douze Animaliers Français" se forme, et bien que français, Le Bourgeois y participe avec enthousiasme.

La crise économique de 1932 pousse de nombreux artistes, dont lui-même, à diversifier leur production, notamment par la création d'éditions en céramique pour subvenir à leurs besoins, collaborant avec des manufactures prestigieuses.

Après la disparition de Pompon en 1933, le groupe des animaliers se dissout progressivement. Toutefois, grâce à Sandoz, qui reprend la galerie Brandt, ils continuent de se réunir jusqu'en 1939, lorsque la guerre les disperse définitivement.

En 1935, Le Bourgeois obtient la nationalité française, tout en continuant à exposer régulièrement, consolidant ainsi son héritage artistique.

Sculpter les animaux au XXème siècle avec Le Bourgeois

Alors que l'ère industrielle bat son plein et que le monde moderne s’accélère, les artistes animaliers trouvent une source d’inspiration inépuisable dans la nature et ses créatures, qu'ils cherchent à représenter avec une sensibilité nouvelle.

Ce genre artistique, souvent marginalisé, connaît un regain de popularité grâce à des sculpteurs visionnaires comme Gaston Étienne Le Bourgeois, qui parviennent à capturer l’essence des animaux avec une profondeur et une expressivité remarquables.

Au début du XXe siècle, la sculpture animalière se réinvente sous l'impulsion de figures emblématiques comme François Pompon, dont les œuvres simplifient les formes sans sacrifier l'essence de l'animal.

Pompon, ancien praticien de Rodin, se détourne de l’approche hyperréaliste pour privilégier des lignes épurées et des volumes lisses, cherchant à capturer l’essence des créatures qu’il sculpte.

Son Ours Blanc, présenté au Salon d’Automne en 1922, devient un symbole de ce style nouveau. Par ses contours doux et son aspect presque minimaliste, il inspire toute une génération d’artistes animaliers, dont Le Bourgeois, qui cherchent à exprimer la vie animale avec une économie de moyens formels, sans perdre de vue l'énergie intrinsèque du sujet.

Le Bourgeois se distingue par son approche originale, où il allie des éléments de réalisme à une sensibilité émotionnelle profonde. Son travail met l'accent sur l’observation minutieuse des comportements animaux, qu'il capture dans des poses qui reflètent leur caractère unique.

En s'inspirant de ses visites dans les zoos et de ses promenades dans la nature, il parvient à donner vie à ses sculptures, qui évoquent à la fois la puissance et la fragilité du monde animal.

Dans les années 1920 et 1930, la sculpture animalière connaît un véritable âge d'or en Europe. En France, en plus de Pompon, des artistes comme Paul Jouve, Édouard-Marcel Sandoz et Armand Petersen se distinguent par leur capacité à saisir l’âme des animaux.

Jouve, par exemple, excelle dans les représentations de grands félins et d'oiseaux, alliant précision anatomique et expressivité. Sandoz, quant à lui, s’intéresse non seulement aux animaux exotiques mais aussi aux espèces domestiques, qu'il interprète avec une sensibilité particulière.

Le Bourgeois, en tant que membre de ce cercle, apporte une dimension novatrice à l'art animalier en introduisant des textures variées et des matériaux inattendus, tels que la terre cuite et les bronzes patinés, renforçant ainsi l’impact visuel et tactile de ses œuvres.

Parallèlement, le mouvement Art déco, qui domine la période entre les deux guerres, influence également la sculpture animalière. Les formes géométriques, les lignes épurées et les matériaux luxueux comme le bronze et l’ivoire sont privilégiés, conférant aux sculptures un aspect à la fois moderne et raffiné.

Les animaux deviennent des motifs stylisés, intégrés dans des compositions architecturales ou décoratives, renforçant l’idée que l’art animalier peut aussi être un art décoratif. Le Bourgeois, en exploitant ces tendances, parvient à créer des œuvres qui transcendent la simple représentation pour devenir des éléments de design à part entière.

La Seconde Guerre mondiale marque une rupture, mais l'après-guerre voit la sculpture animalière se réinventer encore une fois. Les artistes de cette période, influencés par l'abstraction et l'existentialisme, explorent de nouvelles façons de représenter le monde animal.

Les formes deviennent parfois plus stylisées, les matériaux plus variés, mais l’intérêt pour la faune persiste, soulignant une fois de plus le lien indéfectible entre l’humanité et la nature.

Au XXe siècle, la sculpture animalière a donc su évoluer en reflétant les préoccupations de son temps, de la pureté des formes à l'expressivité des volumes, tout en restant profondément attachée à la beauté et à la diversité du monde animal.

Chaque artiste, et en particulier Gaston Étienne Le Bourgeois, a apporté sa propre vision, enrichissant ainsi ce genre artistique d’une diversité d’approches qui continue d’inspirer et de fasciner. 

Reconnaître la signature de Gaston Le Bourgeois    

Gaston Le Bourgeois ne signe pas toujours ses œuvres. Si vous pensez en posséder une, il est préférable de la faire expertiser.

Signature de Gaston Le Bourgeois

Connaître la valeur d’une œuvre 

S’il s’avère que vous possédez une création de Gaston Le Bourgeois ou que vous pensez en posséder un, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

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