Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de André Barbier

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste André Barbier ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Nos spécialistes réaliseront une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal. 

Cote et valeur de l’artiste

Grâce à leur atmosphère sereine et lumineuse, les œuvres de André Barbier rencontrent un certain succès auprès des collectionneurs.

Sur le marché, ses différentes compositions réalistes ont du succès aux enchères. Ses œuvres se vendent entre 10 et 42 700€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à ces toiles.

Ainsi, certaines œuvres de l’artiste ont atteint des montants inédits comme en témoigne son tableau Les canotiers, adjugé 42 700€ tandis qu’il était estimé entre 12 000 et 15 000€. 

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Les œuvres et le style de l’artiste

Artiste ayant été en activité majoritairement à Paris, sur la côte d’Azur et en Italie durant le XXème siècle, André Barbier est un peintre impressionniste.  Il représente surtout des scènes de paysage, avec une attention particulière portée sur le ciel et la représentation de la lumière.  

Il travaille beaucoup avec le dessin, et en produit beaucoup – avec des huiles sur toile. Il n’a pas utilisé le médium de l’estampe durant sa carrière.

La vie de André Barbier     

André Barbier (1883-1970) est un peintre impressionniste français.

Né à Arras dans une famille de notables, il est d’abord musicien puisqu’il joue du piano à partir de ses huit ans. Barbier s’intéresse ensuite à la photographie, médium accessible qu’il peut combiner avec son intérêt pour l’astronomie, mais qui le conduira rapidement vers la peinture. Il s’installe à Paris à l’âge de 20 ans, et parvient dès ses débuts à faire exposer ses toiles au Salon des Indépendants.

Produisant surtout des vues de paysages, de la campagne, de la banlieue ou de la capitale, il devient ami avec Claude Monet, qui a alors 66 ans, en 1906, grâce à l’intermédiaire du critique d’art Gustave Geoffroy. Barbier va ainsi passer du temps au début de sa carrière dans l’atelier de Monet et en apprendre beaucoup.

À l’époque, Barbier est aussi ami avec Albert Marquet, Georges d’Espagnat et Maurice Denis, des rencontres qui lui permettront d’ouvrir son champ des possibles et de s’intéresser aux différents courants en pleine éclosion au début du XXème siècle, entre autres le fauvisme mais aussi le groupe des Nabis.

Au-delà d’exposer au Salon des Indépendants, il se fait aussi connaître en exposant au Salon d’Automne et au Salon des Tuileries. Soutenu par la critique, il parvient à obtenir un contrat avec la galerie Durand-Ruel, où il organise régulièrement des expositions personnelles.

Focus sur Paysage au bord de l’eau, André Barbier (en couverture)

André Barbier, artiste moins connu que les grands noms de l'impressionnisme, a pourtant produit des œuvres qui méritent d'être redécouvertes. Un de ses tableaux, Paysage au bord de l'eau, capture à merveille l'esprit de l'impressionnisme tout en y apportant sa propre sensibilité.

Ce tableau, représentant une rivière bordée d'arbres au feuillage léger, est baigné d'une lumière douce et diffuse. Barbier joue ici sur les effets de lumière, l’un des éléments centraux de la démarche impressionniste, en cherchant à restituer un moment précis de la journée, où la nature semble suspendue dans un instant de calme.

Ce choix du sujet – une nature paisible au bord de l'eau – s'inscrit pleinement dans la tradition impressionniste, qui privilégiait les scènes de plein air et les paysages changeants sous l'effet de la lumière naturelle.

Comme Claude Monet avec ses célèbres séries de Nymphéas ou encore Alfred Sisley dans ses représentations des rivières et ponts, Barbier semble animé par la volonté de capturer la fugacité de l'instant.

Le ciel, légèrement voilé, se reflète dans l'eau avec une subtilité de tons qui rappelle la technique impressionniste, où les coups de pinceaux courts et légers se superposent pour créer une impression de mouvement.

André Barbier se distingue cependant par une approche plus structurée que celle de certains de ses contemporains. Si les impressionnistes, à la suite de Monet ou Renoir, cherchaient souvent à dissoudre la forme dans la lumière, Barbier, lui, conserve une certaine rigueur dans le dessin de ses arbres et de la rive.

Cela ne le place pas en opposition au mouvement impressionniste, mais plutôt dans une variante plus proche de Camille Pissarro, qui parvenait à marier la précision du trait et les jeux de lumière.

Cette dualité, entre le désir de capturer la lumière changeante et la volonté de conserver une structure claire à la composition, confère à son œuvre une identité propre.

Ce tableau, Paysage au bord de l'eau, semble également puiser son inspiration dans l'héritage de la peinture en plein air pratiquée par la première génération des impressionnistes, tout en annonçant une évolution vers des compositions plus apaisées et réfléchies.

Contrairement à Monet, dont les paysages sont souvent empreints d’une certaine frénésie lumineuse, Barbier crée ici une atmosphère calme et méditative.

Les couleurs, bien que lumineuses, restent douces, dans une palette de verts, de bleus et de bruns. Les reflets dans l’eau apportent une dimension presque poétique, invitant le spectateur à se perdre dans les nuances des ondulations.

Le contexte impressionniste dans lequel Barbier évolue est celui d’une époque où la peinture de plein air révolutionne la manière de représenter la nature. Les artistes sortent des ateliers pour aller capter directement les effets de lumière et de couleur en extérieur.

Les tubes de peinture, récemment inventés, permettent cette liberté nouvelle, et les paysages deviennent l'un des sujets de prédilection. Barbier, comme ses confrères, se saisit de cette opportunité pour explorer la nature sous différentes conditions climatiques et lumineuses.

Ses paysages, empreints de cette recherche impressionniste, gardent toutefois une sensibilité qui lui est propre : une attention particulière à la structure des formes et à l’équilibre de la composition.

En somme, Paysage au bord de l'eau d’André Barbier s’inscrit parfaitement dans la mouvance impressionniste tout en révélant une approche personnelle.

Le tableau, par sa maîtrise subtile des jeux de lumière et des reflets, témoigne de l’influence de ses prédécesseurs tout en affirmant la voix singulière de l’artiste. Barbier, bien que moins connu, se révèle ici comme un héritier fidèle de l'impressionnisme, tout en marquant sa propre empreinte dans ce mouvement qui a révolutionné l’art du XIXe siècle.

L’impressionnisme et la critique d’art au XXème siècle

Au début du XXe siècle, la critique d'art à l'égard de l'impressionnisme connaît un retournement notable. Alors que ce mouvement avait d'abord été accueilli avec scepticisme et moqueries, il commence peu à peu à être réhabilité et même célébré par certains commentateurs influents.

Les premières années du mouvement, marquées par des critiques acerbes à l’encontre des œuvres de Monet, Renoir ou Pissarro, laissent place à une nouvelle lecture de leur travail.

Roger Marx, critique éminent de cette époque, voit dans l’impressionnisme une rupture nécessaire avec les conventions académiques, un mouvement audacieux qui a su capter la lumière et la modernité d’un monde en pleine mutation.

La peinture impressionniste, longtemps jugée inachevée ou trop chaotique, trouve ainsi un écho favorable dans les écrits de ceux qui perçoivent enfin la subtilité de ses intentions.

Les coups de pinceau rapides, qui semblent fragmenter la réalité, sont interprétés non plus comme des maladresses mais comme le reflet d’une quête de l’instantané, de l’éphémère. Félix Fénéon, autre critique influent, admire cette capacité à rendre la fugacité du moment, à traduire les sensations plutôt que de figer les formes.

À mesure que le siècle avance, l’impressionnisme cesse d’être perçu comme un scandale artistique pour devenir une référence, un point d’ancrage. Les critiques comprennent alors que ce mouvement a ouvert la voie à de nouvelles explorations, préparant ainsi le terrain pour les avant-gardes comme le fauvisme et le cubisme. L’impressionnisme, autrefois honni, devient le socle de la modernité artistique. 

L’empreinte de André Barbier sur sa période

André Barbier ne marque pas sa période à l’échelle régionale, et n’est pas extrêmement connu de son vivant. Cependant, certains collectionneurs apprécient son œuvre, la majorité de ses toiles sont conservées chez des particuliers. Il a une cote en hausse sur le marché des enchères actuel.

Sa signature

Les œuvres de André Barbier ne sont pas toutes signées.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :  

Expertiser votre bien  

Si vous êtes propriétaire d'une œuvre de André Barbier, n'hésitez pas à solliciter une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire en ligne.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera pour vous fournir une estimation de la valeur marchande de votre œuvre.

Si vous envisagez de vendre votre œuvre, nos spécialistes vous guideront également à travers les différentes alternatives disponibles pour obtenir le meilleur prix possible, en tenant compte des tendances du marché et des spécificités de chaque œuvre.