Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Charles Camoin

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Cote et valeur de l’artiste

Artiste fauviste important du XXème siècle, Charles Camoin possède une cote haute et croissante sur le marché des enchères. Peu courants en salle des ventes, les tableaux de Camoin attirent grand nombre de collectionneurs, notamment les amateurs de paysages.

Ainsi, le peintre se place comme valeur sûre du marché de l’art, le prix auquel ses œuvres s’y vendent s’échelonne entre 20 et 255 000€, un delta conséquent mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste. En témoigne son huile sur toile Port de Cassis, adjugée 255 000 € en 2010. 

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Les œuvres et le style de l’artiste

Audacieux et expressif, le style de Charles Camoin se distingue par des pigments purs et un traitement lumineux des couleurs.

Il fait partie du groupe des fauvistes, qui se forme en 1905 lors du Salon d’Automne. Avec d’autres artistes comme Vlaminck, ils se servent de certains acquis de l’impressionnisme tout en mettant au goût du jour une nouvelle manière de peindre.  

La vie de Charles Camoin  

Charles Camoin (1879-1965) est un peintre fauviste français du début du XXème siècle.

Son père dirige une entreprise de peinture et de décoration. Au décès de ce dernier, il habite entre Paris et Marseille, où il prend des cours de dessin à l’école des Beaux-Arts.

Après avoir reçu un prix, il décide de se consacrer uniquement à l’art et non au commerce, et déménage pour ce faire à Paris de manière définitive.

Il étudie ensuite dans l’atelier de Gustave Moreau, où il rencontre les futurs pionniers du fauvisme : Henri Matisse, Albert Marquet et Henri Manguin. Il ne côtoie finalement que très peu Gustave Moreau, qui meurt rapidement après l’avoir pris sous sa tutelle.

L’artiste dira lui-même que c’est surtout Marquet et Matisse qui lui auront apporté des compétences et des connaissances, influençant ainsi son travail et réciproquement.

Fernand Cormon dirige alors l’atelier des quatre fauves, dont l’enseignement leur déplaît, parce que trop académique. Ils entrent alors à l’Académie Camillo, plus libérée des normes académiques. Ils s’intéressent au travail de la couleur de Delacroix et Rubens.

Camoin est aussi influencé par les impressionnistes. En 1900, il part pour son service militaire dans la région d’Aix-en-Provence, où il rencontre Cézanne. Ayant pourtant un fort caractère, Cézanne éprouve de l’amitié pour Camoin et le conseille.

De retour à Paris, il expose au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne. Avec le groupe des fauves et Jean Puy, il expose aussi à la galerie Berthe Weil. Il met aussi cette période à profit pour voyager en Italie et y voir les peintures des plus grands peintres italiens, ce qui le pousse à travailler sur l’expression.

L’année suivante, il expose dans la Salle VII au Salon d’Automne – évènement marquant dans l’histoire de l’art du XXème siècle qui fera connaître les fauvistes grâce à Louis de Vauxcelles.

Camoin passe régulièrement du temps en Provence, c’est la raison pour laquelle il produit de nombreuses huiles sur toile représentant Saint-Tropez.

Dès 1906, il expose à la galerie Kahweiler, ce qui lui assure le succès auprès du public ainsi que des commandes régulières émanant des collectionneurs. Nouant grâce à lui des liens avec d’autres marchands allemands, il exerce une certaine influence sur les expressionnistes de ce pays.

August Macke, entre autres, se préoccupe de son travail. Cet intérêt conduira ses toiles à être exposées à la Sonderbund de Cologne, et dans d’autres pays : Belgique, États-Unis, Russie …

Il passe ensuite du temps à Tanger avec Matisse, mais ne produira pour autant jamais de tableau orientaliste.

L’importance du mouvement fauviste dans l’histoire de l’art

Le fauvisme, mouvement artistique qui voit le jour au début du XXe siècle, représente une rupture décisive dans l’histoire de l’art, en particulier dans la manière dont la couleur est utilisée pour exprimer des émotions plutôt que pour imiter la réalité.

Ce courant émerge officiellement en 1905 lors du Salon d'Automne à Paris, où un groupe d’artistes, parmi lesquels Henri Matisse, André Derain, et Maurice de Vlaminck, choque le public avec des toiles aux couleurs pures, appliquées en aplats audacieux et non modélisés, ce qui les fait qualifier de "fauves" par le critique Louis de Vauxcelles.

Le fauvisme, bien que d'une durée relativement courte, de 1904 à 1908 environ, marque un tournant fondamental, en libérant la couleur de ses contraintes traditionnelles et en plaçant l’expression personnelle au centre de la création artistique.

La peinture de Camoin vue par le public

Charles Camoin (1879-1965), figure marquante de ce mouvement, joue un rôle essentiel dans l'évolution et la diffusion des principes fauves. Né à Marseille, il intègre l'atelier de Gustave Moreau à l'École des Beaux-Arts de Paris, où il se lie d'amitié avec Matisse.

Dès ses premières œuvres, Camoin se distingue par une utilisation éclatante de la couleur, qu’il pousse à des intensités inédites, cherchant à traduire la lumière et la vitalité du paysage méditerranéen qu’il affectionne particulièrement.

Contrairement à certains de ses contemporains, Camoin ne se limite pas à l'expérimentation formelle ; il conserve un lien fort avec la réalité visible, mais la transpose en un langage chromatique vibrant qui préfigure l'abstraction.

Le fauvisme, pour Camoin, n’est pas seulement une technique, mais une philosophie de la couleur comme vecteur de l’émotion. Cette approche se reflète dans ses paysages du Sud de la France, où la mer et le ciel se fondent dans des harmonies de bleu, de vert, et d’ocre, créant une atmosphère de sérénité lumineuse.

Même après la dissolution du groupe fauve, Camoin continue à explorer les possibilités expressives de la couleur tout au long de sa carrière, marquant ainsi une évolution continue qui s’étend bien au-delà de la période fauviste proprement dite.

En tant que figure fauviste, Charles Camoin apporte une contribution précieuse à l'art moderne en explorant de manière unique le potentiel expressif de la couleur.

Son œuvre témoigne de la transition entre la figuration et l’abstraction, tout en conservant une sensibilité particulière aux paysages méditerranéens qui caractérise une grande partie de son travail.

Le fauvisme, grâce à des artistes comme Camoin, laisse une empreinte indélébile sur le développement de l’art moderne, préparant le terrain pour les mouvements d’avant-garde qui suivront, tels que le cubisme et l’expressionnisme.

En résumé, l’œuvre de Charles Camoin illustre non seulement les principes du fauvisme mais aussi son évolution continue, faisant de lui un acteur clé dans l’histoire de l’art au XXe siècle. 

L’empreinte de Charles Camoin sur sa période

Charles Camoin est un peintre qui a contribué à révolutionner la peinture du XXème siècle. Il est l’auteur d’une production très importante.

Certaines de ses œuvres sont conservées dans des musées en France et à travers le monde mais la majeure partie de ses tableaux sont détenus par des collectionneurs privés – qui les remettent régulièrement en circulation sur le marché des enchères.

Pourquoi vendre un tableau fauviste aux enchères ?

Les tableaux fauvistes, avec leur utilisation audacieuse de la couleur et leur rôle crucial dans l’évolution de l’art moderne, suscitent un intérêt particulier et peuvent atteindre des prix records. De plus, les enchères offrent une certaine sécurité et transparence, avec des résultats accessibles publiquement, ce qui renforce la réputation de l'artiste et de ses œuvres sur le marché. En conclusion, vendre des tableaux fauvistes aux enchères est une stratégie judicieuse pour les vendeurs souhaitant obtenir une valorisation optimale de leurs œuvres tout en bénéficiant de la reconnaissance et de la publicité offertes par ces événements.

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Sa signature

Les œuvres de Charles Camoin ne sont pas toutes signées, et il existe énormément de faux.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :

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