Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Max Oppenheimer
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Cote et valeur de l’artiste
Sur le marché de l’art, la cote de Max Oppenheimer est extrêmement élevée. Ses œuvres les plus prisées sont ses toiles expressionnistes, qu’il s’agisse de portraits ou d'autoportraits.
L’artiste est particulièrement prisé parmi les peintres et dessinateurs autrichiens du XXème siècle. Ainsi, le prix auquel se vendent les œuvres de Max Oppenheimer s’échelonne entre 80 et 446 000€ aux enchères.
En 2009, son tableau Die Geisselung (huile sur toile), datant de 1913, a été adjugé 446 000€, tandis qu’il était estimé entre 350 000 et 700 000€.
Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux
Technique utilisée | Résultat |
---|---|
Estampe - multiple | De 80 à 8 000 € |
Dessin - aquarelle | De 140 à 45 000 € |
Peinture | De 600 à 446 000 € |
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Style et technique de l’artiste Max Oppenheimer
Max Oppenheimer, figure emblématique de l’expressionnisme, se distingue par une technique unique qui cherche à capturer l’essence mouvementée et les tourments de son époque.
Né à Vienne, Oppenheimer est influencé par les avant-gardes européennes, mais il se détache rapidement de ses contemporains par une approche personnelle.
Ses toiles révèlent une utilisation audacieuse des couleurs, où des teintes vives et saturées dominent. Les rouges éclatants, les jaunes vibrants et les bleus profonds composent une palette qui dynamise la composition et accentue l'intensité émotionnelle de ses œuvres.
Oppenheimer ne se contente pas de représenter la réalité : il cherche à révéler la tension intérieure de ses sujets. Ses portraits, en particulier, dépeignent des visages marqués, presque distordus par une lumière crue, donnant l’impression d’une introspection sans fard.
Les contours noirs, épais et délibérés, délimitent les formes d’une manière qui rappelle les techniques du vitrail, conférant à ses figures une présence à la fois dramatique et fragile. Les corps, souvent stylisés, semblent saisis dans un mouvement suspendu, trahissant une agitation latente.
Son utilisation de la couleur, loin d’être seulement esthétique, vise à souligner des contrastes violents et des émotions exacerbées. Les coups de pinceau, tantôt rapides et nerveux, tantôt lourds et appuyés, traduisent une énergie presque fébrile, comme si chaque geste cherchait à extirper une vérité enfouie sous la surface.
Tout comme Oskar Kokoschka, Oppenheimer privilégie la sincérité brute à la beauté idéale, n’hésitant pas à explorer des sujets dérangeants ou complexes.
Il met souvent en scène des figures solitaires, plongées dans leurs pensées, isolées par des fonds abstraits ou des compositions géométriques, renforçant le sentiment de malaise ou de contemplation que suscitent ses œuvres.
Son style, marqué par une tension constante entre ordre et chaos, révèle une fascination pour l’expression des émotions humaines dans toute leur intensité.
À travers une technique qui semble vibrer d’une vie propre, Max Oppenheimer inscrit son art dans une quête d’authenticité, refusant toute concession à un ordre esthétique préétabli.
Ses œuvres, traversées par une dynamique quasi théâtrale, témoignent d’une époque bouleversée, où l’artiste se pose en témoin et en interprète des angoisses de son temps.
Max Oppenheimer, peintre de l’intensité et du tumulte intérieur
Max Oppenheimer (1885-1954) est un peintre autrichien du XXe siècle, une figure centrale du mouvement expressionniste viennois, dont l’œuvre se distingue par une profondeur psychologique et une exploration constante de l’âme humaine.
Né à Vienne dans une famille de classe moyenne, il s’engage très jeune dans une formation artistique à l’Académie des beaux-arts, où il développe une technique audacieuse et une sensibilité unique aux tourments intérieurs de ses sujets.
Très influencé par l’expressionnisme, Oppenheimer se démarque rapidement par une approche nouvelle de la couleur et de la forme, où les figures humaines sont souvent saisies dans une lumière crue, intense et dérangeante.
L’artiste se fait un nom dans les cercles viennois en refusant de suivre les conventions académiques, cherchant plutôt à dépeindre l’individualité brute et sans fard de ses modèles.
Son art se caractérise par l’utilisation de coups de pinceau énergiques et de couleurs vives qui ne cherchent pas à flatter mais à capturer l’essence même de ses sujets, qu’ils soient des portraits ou des scènes de genre.
Chaque toile devient alors une confrontation intime entre l’artiste et son sujet, un moyen d’exprimer ce qui est profondément humain, mais aussi souvent chaotique et dérangeant.
Oppenheimer est marqué par une vision tourmentée de la condition humaine, où la souffrance, l’isolement et la solitude apparaissent souvent comme des thèmes dominants.
À l’instar de ses contemporains comme Oskar Kokoschka, il explore les profondeurs psychologiques de ses modèles, cherchant non seulement à capter leur apparence mais aussi à dévoiler leurs états d’âme intérieurs.
Les portraits d’Oppenheimer, par exemple, sont plus que de simples représentations : ils sont des mises en lumière de la fragilité humaine, où la douleur et la vulnérabilité sont palpables, rendues visibles à travers des teintes dramatiques et des traits nerveux.
L’aspect psychologique du travail d’Oppenheimer
L’impact de la Première Guerre mondiale sur Oppenheimer est indéniable et son œuvre, après les horreurs du conflit, prend une direction encore plus sombre et introspective.
L’artiste explore désormais les blessures physiques et psychologiques de ses sujets, traitant la guerre non seulement comme un événement historique mais aussi comme un traumatisme humain, une cicatrice invisible mais indélébile.
Son art, désormais plus tourmenté, adopte un ton plus sombre et plus distordu, où l’angoisse et la souffrance sont exprimées à travers des figures déformées et des palettes de couleurs sombres, presque terreuses.
C’est dans cette période qu’il crée des œuvres saisissantes de violence et de chaos, telles que la série de portraits de soldats et de figures émaciées par la guerre, marquées par la dévastation.
L’exil forcé d’Oppenheimer à Prague, puis à Paris après l’Anschluss de 1938, marque un autre tournant dans son œuvre. Loin de sa terre natale, il semble se perdre dans un profond sentiment de nostalgie et de mélancolie, tout en poursuivant son exploration des thèmes de l’exil et de la perte.
Ses paysages deviennent alors de véritables allégories de l’absence, des toiles où le vide semble envahir la composition, où les figures humaines se font rares et où la couleur se fait plus sobre, plus contemplative.
L’œuvre de Max Oppenheimer, à la fois poignante et pleine de passion, se situe à la croisée des chemins entre une quête esthétique et une recherche intransigeante de la vérité psychologique.
En nous offrant une vision radicale et émotive de la condition humaine, il rejoint des artistes comme Kokoschka, Otto Dix et Georges Rouault dans leur exploration des aspects les plus sombres de l’existence humaine.
Son art, à la fois violent et tendre, nous confronte à nos propres fragilités et à la beauté de l’âme humaine dans ses moments de dénuement absolu.
Focus sur Le portrait de l’artiste (vers 1911), Max Oppenheimer
L’artiste se peint ici lui-même, sa silhouette découpée sur un fond sombre, presque envahi par l’obscurité. Le visage, centré et lumineux, capte l’attention, mais tout autour semble se dissoudre dans une atmosphère lourde, marquée par une tension palpable.
Les traits du visage sont rendus avec des coups de pinceau nerveux et vigoureux, qui accentuent la profondeur des émotions. Oppenheimer ne cherche pas à flatter son apparence, mais à saisir l’essence de sa propre lutte intérieure.
L’utilisation de la lumière sur son visage, crue et sans concession, contraste avec l’arrière-plan assombri. Cette lumière, qui éclaire intensément son regard, semble aussi dévoiler une souffrance cachée, une sorte de tourment non dit, presque imperceptible.
Les couleurs, dominées par des tons terreux et sombres, renforcent l’atmosphère de détresse et de solitude qui émane de l’œuvre. Le rouge et le noir se mêlent dans une danse de teintes dramatiques, capturant à la fois la violence et la vulnérabilité de l’artiste.
Chaque choix plastique du tableau vise à traduire un conflit intérieur, une tension entre la volonté de se montrer et le désir de disparaître.
L’aspect psychologique de cette œuvre est important : Oppenheimer ne se contente pas de réaliser un portrait, il en fait une mise à nu de son être, une exploration des zones les plus obscures de sa propre psyché.
Son regard, intense et pénétrant, semble aller au-delà de l’apparence, vers un abîme intérieur. Le visage, presque déformé par la lumière et les ombres, dévoile une fragilité humaine exacerbée, où la douleur semble presque palpable.
À travers ce portrait, Oppenheimer nous confronte à une vision brutale de la condition humaine. C’est une œuvre où la quête de vérité personnelle se mêle à une représentation de l’isolement, du malaise.
Il ne cherche pas à embellir ni à adoucir, mais bien à saisir l’essence de l’être humain dans son aspect le plus brut et le plus tourmenté.
Ce portrait, comme d’autres de l’artiste, nous invite à explorer la fragilité de l’individu, à nous confronter à nos propres contradictions et à voir l’art comme un moyen d’exprimer non seulement ce qui est visible, mais aussi ce qui reste caché derrière le masque social.
Oppenheimer, par ce biais, rejoint des artistes comme Kokoschka ou Dix, qui s’intéressent à la violence intérieure et à la déconstruction de l’image de soi.
Sa signature
Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :
Expertiser votre bien
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