Cote et valeur des tableaux et dessins de Léon Bazile Perrault

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Cote et valeur de l’artiste
Membre important de l’art pompier, ou art académique, Léon Bazile Perrault s’impose sur le marché de l’art rapidement.
Aujourd'hui, l’artiste est peu présent sur le marché mais ses œuvres se vendent à des prix relativement hauts, entre 70 et 127 400€, un delta conséquent mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à ces œuvre.
Ainsi, un tableau signé Perrault peut atteindre des dizaines de milliers d’euros aux enchères, comme sa composition Out in the cold, adjugée 127 400€ en 2010, tandis qu’elle était estimée entre 75 000 et 112 500€.
Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux
Technique utilisée | Résultat |
---|---|
Dessin - aquarelle | De 70 à 9 150 € |
Peinture | De 200 à 127 400 € |
Réponse en - de 24h
Les œuvres et le style de l’artiste
Léon Bazile Perrault s'inscrit dans la lignée des peintres académiques du XIXe siècle, privilégiant une exécution minutieuse et un dessin rigoureux hérité de son apprentissage auprès de William Bouguereau à l'École des Beaux-Arts de Paris.
La touche lisse, à peine perceptible, témoigne de cette volonté d’effacement du geste au profit d’une illusion parfaite de la matière et du volume - se rapprochant dans un certain sens de Jules Adler.
Il emprunte aux maîtres de la Renaissance la précision du modelé et la douceur des passages, jouant sur des effets de lumière délicats qui confèrent à ses figures un éclat presque irréel.
L’art de Perrault se distingue par une attention particulière portée aux visages et aux expressions, où s’exprime une sensibilité proche de celle de la peinture troubadour.
Ses figures enfantines, souvent idéalisées, traduisent un raffinement qui rappelle les compositions de Greuze, mêlant grâce et émotion contenue.
Dans le traitement des étoffes, il atteint une virtuosité qui témoigne d’une parfaite maîtrise du clair-obscur, rehaussant la brillance des satins ou la transparence des voiles d’une lumière diffuse.
Cette esthétique léchée, servie par une palette aux harmonies subtiles, lui assure un succès auprès d’une clientèle bourgeoise avide d’images empreintes de douceur et de tendresse.
Mais cette perfection formelle, dans sa quête d’idéalisation, se heurte aux bouleversements picturaux de la fin du siècle, où l’émergence de nouvelles sensibilités artistiques relègue progressivement son œuvre à l’écart des avant-gardes.


La vie de Léon Bazile Perrault
Léon Bazile Perrault voit le jour en 1832 à Poitiers. Son talent pour le dessin se révèle tôt, suffisamment pour lui ouvrir les portes de l’École des Beaux-Arts de Paris. Là, il reçoit l’enseignement rigoureux de William Bouguereau, qui façonne son goût pour une peinture minutieuse et idéalisée.
Dès 1861, il expose au Salon et s’impose rapidement avec des compositions où l’enfance apparaît sous un jour attendri, baignée d’une lumière délicate et d’un modelé précis.
Loin des élans modernistes qui secouent son époque, Perrault reste fidèle à l’héritage académique. Son art, centré sur la grâce et l’innocence, trouve un large écho auprès d’une clientèle bourgeoise et séduit jusqu’aux États-Unis.
Il y connaît un succès durable, porté par une technique impeccable et un attachement aux canons esthétiques classiques. Même lorsque l’académisme perd de son influence face aux avant-gardes, il poursuit dans cette voie, perfectionnant sans cesse son style.
Jusqu’à sa disparition en 1908, il demeure un peintre de la douceur et de l’idéal, offrant une vision du monde où la beauté prime sur toute autre considération.
Focus sur La fillette aux roses, Léon Perrault
Dans La fillette aux roses, Léon Bazile Perrault livre une image empreinte d’une douceur idéale. L’enfant, assise dans un éclat de lumière tamisée, tient un bouquet aux teintes délicates, son regard légèrement baissé, l’expression à la fois candide et mélancolique.
Le traitement du visage, lisse et d’une précision presque émaillée, témoigne de l’influence directe de Bouguereau, maître d’un académisme raffiné.
La touche, imperceptible, se dissout dans un modelé d’une exquise finesse, où chaque nuance de rose et de blanc vient répondre au velouté de la carnation. Le drapé, souple, retombe avec un naturel étudié, évoquant la grande tradition des portraitistes du XVIIIe siècle.
Ici, la matière picturale s’efface devant l’illusion, dans une quête de perfection formelle qui sacrifie le geste au profit d’un fini irréprochable.
À une époque où l’impressionnisme bouleverse les codes et fait vibrer la couleur, Perrault choisit un art où la précision domine, où l’émotion s’inscrit dans une harmonie maîtrisée.
Son réalisme idéalisé, loin de la spontanéité des scènes de plein air, inscrit cette fillette dans un temps suspendu, hors des tumultes du monde moderne.
Le rôle de Léon Perrault au sein de l’art pompier
L’art pompier, triomphant au XIXe siècle, incarne l’apogée du savoir-faire académique, porté par une virtuosité technique et un goût affirmé pour le spectaculaire. Héritier direct du néo-classicisme et du romantisme, il impose un idéal de beauté léché, où la ligne et le modelé l’emportent sur l’audace de la touche.
Peintres et sculpteurs formés dans le giron de l’École des Beaux-Arts s’y illustrent, puisant dans la mythologie, l’histoire et la religion des sujets où la grandeur se conjugue à la minutie du détail.
La couleur, assujettie au dessin, se fait l’écho d’une perfection sans faille, construisant des compositions d’une lisibilité immédiate, destinées aux salons officiels et aux commandes prestigieuses.
Dans cet univers où dominent des figures comme Cabanel, Dagnan Bouveret, Gérôme ou Bouguereau, Léon Bazile Perrault s’impose comme l’un des derniers défenseurs de cette esthétique raffinée.
Son œuvre, tournée vers une figuration idéale, se distingue par une attention particulière à l’enfance et aux figures féminines, abordées avec une douceur où transparaît son attachement aux canons académiques.
Il s’inscrit dans cette tradition du rendu impeccable, où la carnation lumineuse et la précision des étoffes traduisent un art du détail poussé à l’extrême.
À l’heure où les avant-gardes bouleversent les conventions, il demeure fidèle à une vision où la beauté est célébrée dans sa forme la plus pure, échappant aux préoccupations du réel pour exalter une humanité sublimée.
Si l’art pompier finit par être balayé par les audaces impressionnistes et modernistes, Perrault illustre cette transition entre un XIXe siècle attaché à l’excellence académique et une époque en quête de nouvelles expressions.
Son succès auprès des collectionneurs américains atteste de l’engouement durable pour cette peinture maîtrisée, où chaque figure semble capturée dans un instant suspendu, entre grâce et perfection formelle.
Aujourd’hui, alors que l’histoire de l’art a longtemps relégué cet académisme au second plan, le regard porté sur ces peintres évolue.
Derrière l’éclat lisse et la précision technique, l’œuvre de Perrault témoigne d’une époque fascinée par l’idéal, où la main de l’artiste rivalise avec la nature dans une quête incessante de beauté absolue.

L’empreinte de Léon Perrault sur sa période
Léon Bazile Perrault s’inscrit dans la lignée des peintres académiques qui, à l’heure des bouleversements esthétiques du XIXe siècle, maintiennent un idéal de beauté intemporelle.
Héritier de la rigueur classique et du fini léché de Bouguereau, il incarne cette fidélité à un art soigné, où le dessin prime sur l’éclat brut de la touche.
À une époque où l’impressionnisme et les avant-gardes redéfinissent les codes, son œuvre s’impose comme un refuge, une vision idéalisée du monde, où l’enfance et l’innocence tiennent une place centrale.
Si l’histoire de l’art l’a souvent relégué aux marges, son influence sur la peinture sentimentale et académique reste indéniable. Il perpétue une esthétique prisée par la bourgeoisie de son temps, soucieuse d’un art lisible, accessible et techniquement irréprochable.
Son succès auprès des collectionneurs américains et européens témoigne de l’attachement persistant à cette imagerie délicate, à mi-chemin entre le classicisme et une forme de romantisme épuré.
Dans une fin de siècle tiraillée entre tradition et modernité, Perrault incarne une fidélité au beau immuable, une peinture qui, loin des audaces nouvelles, continue d’enchanter par son élégance sereine.

Les influences stylistiques de Léon Perrault
Léon Bazile Perrault s’inscrit dans la lignée des grands maîtres de la peinture académique du XIXe siècle, nourrissant son art des influences conjuguées du néo-classicisme et du romantisme.
Formé sous l’égide de William Bouguereau, il hérite de cette maîtrise rigoureuse du dessin et de cette attention minutieuse portée aux modelés, où la lumière caresse les chairs avec une douceur presque irréelle.
Son admiration pour Raphaël transparaît dans l’harmonie de ses compositions, où l’équilibre et la clarté dominent, tandis que son goût pour les scènes empreintes d’émotion le rapproche des sensibilités romantiques d’Ingres ou d’Anne-Louis Girodet.
Il puise également dans l’héritage des maîtres flamands et hollandais du XVIIe siècle, chez lesquels il trouve un sens du détail exacerbé et une approche presque tactile des textures.
Mais c’est surtout dans l’art pompier qu’il s’ancre pleinement, adoptant cette esthétique idéalisée où la perfection formelle prime sur toute audace stylistique.
Son travail sur l’enfance, décliné dans des compositions d’une tendresse maîtrisée, évoque parfois les portraits sensibles de Greuze, tout en s’inscrivant dans une tradition académique où chaque trait, chaque pli d’étoffe, chaque éclat de lumière est sublimé dans une quête d’excellence.
À travers cette synthèse d’influences, Perrault construit une peinture où la virtuosité s’allie à une vision poétique, faisant de son œuvre un témoignage précieux de l’académisme finissant, à l’heure où les avant-gardes s’apprêtent à en bouleverser les codes.
Sa signature
Les œuvres de Léon Bazile Perrault ne sont pas toutes signées.
Il vaut naturellement mieux expertiser votre œuvre afin de s’assurer de l’authenticité de votre bien.

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