Cote et valeur des tableaux - natures mortes de Maurice de Vlaminck

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Maurice de Vlaminck ou d’après, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’état vous offriront leurs services d'expertise. 

En effet, Maurice de Vlaminck est un artiste bien connu de la maison de vente Auctie’s et de ses experts.

Dernièrement, plusieurs tableaux du peintre fauviste ont été présentés à la vente et ont obtenu un succès important – le prix d’adjudication ayant dépassé notre estimation haute.

C’est la raison pour laquelle nous vous encourageons tout particulièrement à nous soumettre à l’expertise, et si tel est votre souhait à la vente, votre tableau de Vlaminck.  

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre tableau, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal. 

Cote et valeur de l’artiste Maurice de Vlaminck

Considéré comme l’un des pionniers du fauvisme, Maurice de Vlaminck s’est rapidement imposé dans l'histoire de l’art du XXème siècle.

Cet héritage se compose diverses créations : surtout des huiles sur toile parmi lesquelles figurent des natures mortes.

A présent, les prix de ses œuvres augmentent énormément au marteau des commissaires-priseurs. Ses natures mortes sont particulièrement prisées et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 5€ et 13 488 000€, un écart considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux tableaux de Vlaminck.

En 2021, une nature morte de fruits à dominante bleue, datant de 1907, a été vendue à hauteur de 1 988 800€ tandis qu’elle était estimée entre 1 403 860 et 2 105 790€.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Le travail chromatique de Maurice de Vlaminck dans la nature morte

Maurice de Vlaminck, figure centrale du fauvisme, a marqué l’histoire de la peinture au début du XXe siècle avec une approche audacieuse, privilégiant l’instinct et l’émotion sur l’analyse et la précision.

Il s’est imposé comme l’un des premiers à embrasser pleinement la rupture chromatique qui caractérise le fauvisme, ce mouvement rendu célèbre en 1905 lors du scandale de la salle VII au Salon d’automne, critique acerbe prononcée par Louis Vauxcelles.

Vlaminck, aux côtés d’artistes tels que Matisse et Derain, a exploré l'usage de la couleur pure, appliquée en larges aplats, sans souci de réalisme.  

Ce refus de la représentation traditionnelle se manifeste aussi dans ses natures mortes, un genre où il s’illustre à plusieurs reprises tout au long de sa carrière.

Bien que ses compositions puissent sembler conventionnelles de prime abord, les éléments qui les composent sont soigneusement choisis pour offrir un terrain de jeu idéal à ses expérimentations chromatiques.

Les fleurs, souvent au centre de ses natures mortes, ne sont pas simplement des objets décoratifs. Elles deviennent des prétextes à une explosion de couleurs, permettant à Vlaminck de déployer toute sa palette en des tons vibrants, presque violents.

La saturation des rouges, jaunes et bleus, loin de respecter la couleur naturelle des fleurs, souligne la volonté de l’artiste de libérer la couleur de sa fonction descriptive, la transformant en un moyen d’expression émotionnelle.

De la même manière, les fruits apparaissent souvent dans ses natures mortes. Ils permettent à Vlaminck de jouer avec les formes simples et rondes, et d'explorer les variations de lumière et de texture à travers la couleur.

Les oranges éclatantes, les verts profonds des pommes ou le violet saturé des raisins sont traités avec une intensité qui dépasse largement le cadre du naturalisme. Chez Vlaminck, la couleur ne se limite pas à imiter la réalité, elle devient un élément autonome, vivant, porteur d’une énergie propre.

Un autre sujet récurrent dans ses natures mortes est celui des poissons. Ce choix semble en résonance avec ses œuvres de marine, où l’artiste exprime souvent sa fascination pour les paysages côtiers.

Vlaminck a passé une grande partie de sa carrière à voyager le long des côtes françaises, notamment en Normandie, et ses rencontres avec la mer ont nourri une partie importante de son travail.

Les poissons, dans ses natures mortes, peuvent ainsi être vus comme une extension de cet intérêt pour les scènes maritimes.

Ils ne sont pas traités avec une froide exactitude scientifique, mais comme des formes organiques et sensuelles, imprégnées de l'atmosphère des bords de mer qu’il peignait si fréquemment. Leurs écailles brillantes deviennent des surfaces de jeu pour la lumière et la couleur, rappelant la manière dont il captait les reflets changeants de la mer.

Ainsi, Vlaminck, à travers ses natures mortes, met à l’épreuve les principes fauves. Les fleurs, fruits, et poissons ne sont que des prétextes pour une recherche passionnée autour de la couleur et de la matière.

Avec une technique audacieuse et un sens de la composition maîtrisé, il transforme ces objets ordinaires en des véhicules d’émotions intenses et brutes, où l'instinct prime sur la précision académique, et où la couleur devient l’âme de l’œuvre.

Maurice de Vlaminck et l’instinct colorimétrique 

Maurice de Vlaminck, de son vrai nom Maurice Edmond Devlaeminck (1876-1958), est l’une des figures emblématiques du fauvisme, ce mouvement révolutionnaire qui bouleversa les conventions de l’art au début du XXe siècle.

Né à Paris dans une famille modeste, il restera fidèle à la ville tout au long de sa vie, mais son œuvre s'étend bien au-delà de ses frontières. S'il est principalement reconnu pour ses paysages vibrants et saturés de couleurs, Vlaminck touche à d’autres genres artistiques, comme les nus et, dans une moindre mesure, la céramique.

Néanmoins, c’est à travers sa peinture que l’artiste parvient à inscrire son nom parmi les plus grands de son temps.

Formé dès son plus jeune âge par un peintre vivant à proximité de sa maison familiale, Vlaminck acquiert très tôt une maîtrise technique, mais c'est son approche instinctive et sa passion pour l'exploration de la couleur qui deviendront ses véritables signatures artistiques.

La couleur est chez lui l'élément primordial, bien plus que la forme ou la composition. Il épouse Suzanne de Verly au début de sa carrière, une période où il jongle encore entre ses multiples passions : la musique, le cyclisme et la peinture.

N’étant pas encore reconnu, Vlaminck peine à vivre de son art, et ce n’est qu’avec le soutien de sa famille et de quelques amis influents, notamment l’époux de sa sœur, un journaliste parisien réputé, qu’il parvient à se faire un nom. 

Le tournant décisif de sa carrière survient lorsqu’il rencontre André Derain, avec qui il noue une amitié féconde. Ensemble, ils partagent non seulement une vision nouvelle de la peinture, mais aussi une volonté de bousculer les codes établis.

Leur complicité est telle que l’un influence constamment l’autre, en particulier dans l’utilisation audacieuse des couleurs, qu'ils partageront aussi avec Louis Valtat et Albert Marquet, entre autres.

Derain et Vlaminck s’éloignent du naturalisme académique pour entrer dans ce que l’histoire de l’art appellera bientôt « l’orgie de tons purs », une explosion chromatique qui marquera profondément le Salon d'Automne de 1905, rebaptisé par Louis Vauxcelles « la cage aux fauves ».

Aux côtés d’Henri Matisse, ils sont les fers de lance de cette nouvelle génération qui place la couleur au cœur de l’œuvre, non plus pour représenter fidèlement le monde, mais pour exprimer les émotions les plus intenses.

Vlaminck, avec son tempérament fougueux, embrasse cette nouvelle approche avec passion. Il peint avec une vigueur presque sauvage, appliquant la couleur de manière brutale, sans se soucier des conventions.

Cette liberté stylistique fait de lui un précurseur de l’art moderne. Rapidement, il attire l’attention de grands marchands d’art comme Ambroise Vollard et Daniel-Henry Kahnweiler, qui lui apportent une reconnaissance et une visibilité internationales.

Vlaminck participe ainsi à de nombreuses expositions à travers l’Europe et les États-Unis, consolidant sa réputation au-delà des frontières françaises.

Toutefois, sa carrière connaît un coup d’arrêt avec l’éclatement de la Première Guerre mondiale. Bien qu'il ne soit pas envoyé au front en raison de sa situation familiale – il est père de trois filles –, il est affecté à une usine, ce qui freine son activité artistique.

Après la guerre, Vlaminck reprend le pinceau et poursuit son exploration des paysages, qu'il traite désormais avec des tonalités plus sombres, marquées par l’expérience du conflit. 

La Seconde Guerre mondiale, une nouvelle fois, interrompt sa carrière. Mais cette fois-ci, l’artiste s’engage activement dans la Résistance.

Farouchement opposé aux idéaux de l’écrivain collaborationniste Louis-Ferdinand Céline, Vlaminck n’hésite pas à prendre position dans ce combat contre l’occupation nazie.

Ce dernier engagement ajoute une dimension politique à son œuvre et à sa vie, révélant un artiste non seulement attaché à la liberté créative, mais également à la liberté morale.

Ainsi, Maurice de Vlaminck, à travers son parcours marqué par les épreuves et les succès, a su imposer une vision nouvelle de l’art où la couleur devient une force primordiale, déployée avec fougue et sincérité.

Introduction à la notion de colorimétrie - 1

L’héritage de Maurice de Vlaminck

Vlaminck est un artiste qui a évolué avec son temps, sa production artistique le reflète. Il a collaboré à révolutionner l’art contemporain avec les premiers fauvistes.

Son œuvre est variée et suit l’évolution du siècle, on note dans ses œuvres de fin de carrière des touches expressionnistes. Comme Kandinsky, il travaille sur la couleur et publie des essais sur l’art qui exerceront une influence considérable sur beaucoup de peintres.

Les œuvres qui ont aujourd’hui les plus prisées pour ces artistes sont celles réalisées au début du XXème siècle, qui se caractérisent par des tons purs et vifs, ainsi qu’un léger grossissement du trait.

Reconnaître la signature de l’artiste  

Les œuvres de Vlaminck sont souvent signées, sa signature peut varier d’une année à l’autre. On la retrouve aussi sur des manuscrits. Cependant, il fut et est très copié, c’est pourquoi il est important de faire estimer votre œuvre.

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Maurice de Vlaminck ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.