Cote et valeur des tableaux orientalistes russes d'Alexandre Iacovleff

Alexandre Iacovleff, huile sur toile

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Cote et valeur de l’artiste Alexandre Iacovleff  

Icovleff est un peintre d’origine russe assez méconnu du grand public. Il laisse derrière lui un répertoire artistique unique caractéristique du réalisme russe. Cet héritage se compose de peintures qui sont majoritairement des huiles sur toiles. À présent, les prix de ses œuvres s’envolent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses peintures et autres œuvres sont particulièrement prisées, notamment par les acheteurs européens, russes et américains, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 30€ et 3 696 000€, un delta considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de Iacovleff.

En 2007, l’huile sur toile Portrait de Vasilii Shukhaev a été vendue à hauteur de 3 696 000€, tandis qu’elle était estimée entre 740 000 et 890 000€, soit plus de deux millions au-dessus de l’estimation haute.

Les œuvres d’Alexandre Iacovleff sur le marché des enchères possèdent un très fort potentiel de hausse depuis les années 2000, elles sont relativement rares et extrêmement recherchées.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 30 à 7 000€ 

Dessin - aquarelle

De 40 à 1 047 000€

Huile sur toile

De 520 à 3 696 000€

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Style et technique de l’artiste Alexandre Iacovleff  

Alexandre Iacovleff est avant tout un néoclassique. Il a représenté des paysages et des portraits, à l’aide de programmes iconographiques s’inspirant beaucoup ses différents voyages en Asie et en Afrique.

Son support privilégie reste l’huile sur toile même s’il produit aussi des dessins et estampes. En dessin, on retrouve beaucoup de sanguines, qui sont indiscutablement les plus cotées.

A l’image de peintres comme Delacroix ou Ingres en France, il met à profit les techniques traditionnelles de peinture et les canons académiques au profit de représentations orientalistes.

Alexandre Iacovleff, dessin

Alexandre Iacovleff, figure majeure des orientalistes russes   

Alexander Evgenevich Iacovleff, (s’orthographie aussi Alexander JACOVLEFF - Alexander JAKOWLEFF - Alexander IAKOVLEV - Aleksandr Evgenevic YAKOVLEV - Alexandre YACOVLEV - Alexander YAKOVLEV) (1887 – 1938) est un peintre russe né à Saint Pétersbourg.

Il est issu d’une famille de militaires, et étudie après des études secondaires dans l’atelier de Dimitri Kardovski, à l’Académie impériale des Beaux-Arts.  

Il adhère à l’association d’artistes Mir Iksousstva, dont font aussi partie les peintres Alexandre Benoit et Serge de Diaghilev. Il commence sa carrière personnelle en dessinant pour des revues russes, ce qui explique la production importante de dessins circulant sur le marché de l’art.

Après avoir obtenu une bourse, il réside en Espagne puis en Italie, où il a l’occasion d’étudier les grand maîtres et de se familiariser avec la tendance de l’orientalisme, très en vogue au XIXème siècle en Europe de l’Ouest.

Il voyage ensuite en Chine et au Japon, où il a l’occasion de représenter la vie quotidienne de l’Extrême Orient, voire d’utiliser des techniques picturales propres aux traditions chinoises et surtout japonaises.

A partir de 1920, la révolution ayant éclaté en Russie en 1917, il s’installe définitivement à Paris où il côtoie les artistes russes couramment rattachés à l’École de Paris. Il parvient rapidement à exposer en France, puis aux États-Unis.

En 1924, il devient le peintre attitré de la Croisière Noire, une expédition automobile qui traverse le continent africain du Nord au Sud, de l’Algérie à Madagascar. Ce voyage lui offre ainsi des inspirations plurielles, qui feront sa renommée en tant que peintre de sujets orientalistes.

Après avoir voyagé en Abyssinie avec Henri de Rothschild, il devient le peintre attitré de la Croisière Jaune, qui traverse l’Asie du Liban à la Chine. Là aussi, sa production est importante et centrée sur les individus qu’il a pu rencontrer pendant son voyage.

De retour à Paris, il réalise pour Paul Valéry les décors du ballet Sémiramis, qui a lieu à l’Opéra Garnier. Fort de son succès, il se voit proposer un poste de professeur à l’école d’art de Boston et déménage aux États-Unis.

En 1937, il rentre à Paris où il meurt d’un cancer de l’estomac. 

Focus sur Les gymnastes, Alexandre Iacovleff

Alexandre Iacovleff nous offre ici une scène dynamique et intense avec son tableau Les gymnastes. L’artiste capte un moment de mouvement et de force physique, dans une ambiance feutrée, presque monastique, au cœur d’un intérieur voûté qui rappelle l’architecture des bains ou des gymnases antiques.

Les personnages, musclés et en pleine action, sont peints avec des gestes précis et puissants. Ils sont représentés en plein exercice, tenant des massues, leurs corps tendus dans l’effort.

Leur posture respire la discipline, la concentration, et un certain degré de maîtrise de leur art corporel. Les teintes rouges des pagnes contrastent avec les murs aux tons froids et terreux, renforçant ainsi l’impression de chaleur humaine dans cet environnement austère.

L’arrière-plan architectural, avec ses arches et ses voûtes, encadre la scène et donne une profondeur solennelle à l’ensemble. Il crée une atmosphère à la fois sacrée et mystérieuse, où le corps est mis à l’honneur, presque comme un objet de culte.

Les ombres et les jeux de lumière sur les murs contribuent à accentuer cette impression, soulignant la musculature des gymnastes, tout en adoucissant les contours de l’espace.

Ce qui attire particulièrement l’attention, c’est l’équilibre que Iacovleff réussit à instaurer entre le dynamisme des figures en mouvement et la stabilité du décor architectural.

On ressent la force des corps, mais aussi la sérénité de l’espace qui les entoure. Le contraste entre l’agitation des exercices physiques et le calme de la pièce crée une tension fascinante dans l’œuvre.

La palette de couleurs choisie par l’artiste, dominée par des ocres, des bruns et des verts, évoque une atmosphère à la fois chaleureuse et archaïque. On y perçoit des influences orientales ou méditerranéennes, typiques de l’intérêt de Iacovleff pour l’exploration des cultures et des traditions lointaines.

Avec Les gymnastes, Iacovleff nous transporte dans un univers où l’effort physique est sublimé par une ambiance presque spirituelle, créant un dialogue subtil entre le corps humain et l’espace architectural.

C’est une œuvre qui, par son intensité, interpelle et fascine, en mettant en lumière la beauté de la forme humaine en mouvement.

Les oeuvres d'Alexandre Iacovleff exposées aux Sables d'Olonne

Roubtzoff et Iacovleff, les deux Alexandre orientalistes de Russie

Les peintres orientalistes russes du début du XXe siècle, comme Alexandre Iacovleff et Alexandre Roubtzoff, ont su capturer l’exotisme et la beauté des terres lointaines, en particulier celles de l’Orient et de l’Afrique du Nord, avec un regard à la fois curieux et respectueux.

Alexandre Iacovleff, grand explorateur, a parcouru l’Asie et l’Afrique, observant et croquant la vie quotidienne des peuples qu’il rencontrait. Ses œuvres se distinguent par une approche directe, presque documentaire, mais toujours empreinte de poésie.

Ses voyages sont visibles à travers les détails minutieux et les ambiances qu’il peint, notamment dans des scènes comme Les gymnastes, où le mouvement et la précision du corps rappellent l’attention particulière qu’il portait à l’anatomie humaine.

Même si le sujet semble éloigné de l’Orient, on retrouve cette atmosphère mystique et sobre, propre à ses représentations des terres lointaines.

De son côté, Alexandre Roubtzoff a choisi de s’installer en Tunisie, un pays qui l’a profondément marqué. Ses peintures sont baignées de la lumière éclatante du Maghreb. Il captait la vie quotidienne des habitants avec une douceur et une chaleur évidente.

Ses scènes de marché, ses ruelles ombragées ou ses paysages désertiques sont lumineux, pleins de vie, sans être idéalisés. La lumière devient presque un personnage dans ses toiles, reflétant la beauté simple des moments qu’il immortalisait.

Alors qu’Iacovleff était un nomade, toujours en mouvement, cherchant à découvrir et à comprendre, Roubtzoff, lui, s’était enraciné dans son Orient, prenant le temps de saisir l’essence de ce quotidien vibrant.

Ensemble, ils représentent deux approches différentes, mais complémentaires, de l’orientalisme russe : une vision à la fois empreinte de curiosité et de sensibilité, qui échappe aux clichés pour offrir une immersion sincère dans la richesse culturelle de ces terres.

L’empreinte de Iacovleff sur sa période 

Alexandre Iacovleff a marqué son époque en Russie, en France et en Europe, bien que le grand public ne se souvienne plus beaucoup de lui aujourd’hui.

Néanmoins, sa maîtrise technique et son histoire personnelle intéressent les collectionneurs : ses œuvres sont très recherchées sur le marché des enchères. Il a immortalisé de nombreux peuples et paysages.

Sa participation à la Croisière Jaune et la Croisière Noire lui ont permis d’immortaliser sur la toile des expéditions maritimes très importantes de son temps – qui ont permis de lui construire une renommée ainsi qu’une cote élevée sur le marché de l’art.

Il s’inscrit aussi parmi les grands peintres de paysage russes, dont font aussi partie Constantin Westchiloff et Constantin Korovine.

Reconnaître la signature de Alexandre Iacovleff   

Souvent, les peintures de Alexandre Iacovleff sont signées en bas du tableau. Il signe de son nom et de son prénom, souvent dans un ton foncé ; parfois avec la ville où il a peint le tableau, ou la date.

Signature de Alexandre Iacovleff

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