Cote et valeur des tableaux - paysages et marines de Maurice de Vlaminck

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Maurice de Vlaminck ou d’après, et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’état vous offriront leurs services d'expertise. 

En effet, Maurice de Vlaminck est un artiste bien connu de la maison de vente Auctie’s et de ses experts.

Dernièrement, plusieurs tableaux du peintre fauviste ont été présentés à la vente et ont obtenu un succès important – le prix d’adjudication ayant dépassé notre estimation haute.

Il s'agit notamment des tableaux de marine et de paysages de la période fauviste, qui possèdent une cote très élevée en ce moment.

C’est la raison pour laquelle nous vous encourageons tout particulièrement à nous soumettre à l’expertise, et si tel est votre souhait à la vente, votre tableau de Vlaminck.  

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel. Par la suite, si vous désirez vendre votre tableau, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal. 

Cote et valeur de l’artiste Maurice de Vlaminck

Considéré comme l’un des pionniers du fauvisme, Maurice de Vlaminck s’est rapidement imposé dans l’art du XXème siècle. Cet héritage se compose diverses créations : surtout des huiles sur toile parmi lesquelles figurent des paysages et des marines.

A présent, les prix de ses œuvres augmentent énormément au marteau des commissaires-priseurs.

Ses paysages sont particulièrement prisés et le prix auquel ils se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 5€ et 13 488 000€, un écart considérable mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux tableaux de Vlaminck.

En 2018, un tableau datant du cœur de la période fauviste, 1906, intitulé Paysage au bois mort, a été vendu à hauteur de 12 896 590€ tandis qu’elle était estimée entre 10 673 040 et 16 009 560€. 

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse

La révolte esthétique dans les paysages de Vlaminck

Maurice de Vlaminck s’impose comme l’un des plus fervents représentants du fauvisme, un mouvement révolutionnaire qui explose au tout début du XXe siècle sous l’impulsion du critique Louis Vauxcelles et le fameux scandale de la salle VII au Salon d’Automne de 1905.

Vlaminck, avec sa vigueur inébranlable, embrasse cette révolte esthétique, redéfinissant le rapport de la peinture à la couleur et à la forme.

Il est surtout connu pour ses paysages et ses marines, où il donne libre cours à ses instincts artistiques, oscillant entre une palette sombre et des explosions de tons vifs, caractéristiques du fauvisme.

Les paysages de Vlaminck se distinguent par une grande variété de styles, offrant un éventail de sensations et d’émotions, parfois profondément ancrées dans l’observation de la nature, parfois libérées des contraintes du réalisme.

Certaines de ses œuvres marquent une étape plus classique, où la représentation des éléments naturels, comme les arbres et les vagues, est exécutée avec une précision et une sobriété remarquables.

Dans ces toiles, le mouvement des branches sous le vent, ou les vagues qui se heurtent aux rochers, sont rendus avec un souci du détail presque naturaliste. La lumière y est douce, les teintes sont feutrées, et les atmosphères, bien que souvent dramatiques, témoignent d’une retenue dans l’usage de la couleur.

Cependant, la plupart des œuvres qui ont rendu Vlaminck célèbre au sein du fauvisme relèvent d’une tout autre approche. Dans ces tableaux, les formes se simplifient, les traits deviennent plus larges, presque sauvages, et les couleurs explosent.

Les nuances éclatantes de bleu, de rouge et de jaune s’entrechoquent, envahissant la toile avec une intensité émotionnelle rare. Ici, l’artiste ne cherche plus à représenter fidèlement la nature, mais plutôt à en traduire l’essence même, brute, à travers des juxtapositions de couleurs vives et audacieuses.

Le réalisme s’efface au profit d’une interprétation expressive, où chaque coup de pinceau semble capturer une énergie presque primitive.

Ce contraste entre les deux approches—l’une sobre et mesurée, l’autre effervescente et déchaînée—démontre la maîtrise et la polyvalence de Vlaminck. Bien qu’il soit un fervent défenseur de l’expression par la couleur, il n’a jamais abandonné une certaine rigueur dans la composition de ses paysages.

Le fond de la scène reste souvent le même, un chemin de campagne, une rivière ou un village sous un ciel chargé, mais c’est dans le traitement de la couleur et de la forme que l’artiste se libère totalement des conventions.

Cette évolution stylistique s’inscrit parfaitement dans la philosophie fauviste qui prône une libération de la couleur de ses fonctions descriptives, pour en faire un vecteur pur d’émotion.

Vlaminck parvient ainsi à transcender les frontières du paysage traditionnel. Dans ses tableaux de marine, par exemple, les vagues ne sont plus simplement des masses d’eau en mouvement, mais deviennent des surfaces texturées où la couleur crée un jeu de lumière et d’ombre presque abstrait.

Les cieux, souvent tourmentés, sont rendus avec des touches larges de bleus profonds et de gris violents, donnant à ces scènes une intensité dramatique qui rivalise avec les plus grands maîtres du genre.

C’est dans ses œuvres les plus colorées, cependant, que Vlaminck rencontre le plus de succès sur le marché de l’art. Ces tableaux fauves, où la couleur semble jaillir de la toile, sont particulièrement prisés des collectionneurs et des amateurs.

Leur éclat, leur audace chromatique, capturent l’essence même de l’avant-garde du début du XXe siècle, une époque où l’art se libérait des chaînes du réalisme pour devenir un terrain d’expression pure.

En somme, Maurice de Vlaminck incarne cette tension permanente entre tradition et modernité. À travers ses paysages et ses marines, il nous offre une vision renouvelée de la nature, où l'instinct artistique et la passion des couleurs l'emportent sur la représentation fidèle du monde.

Maurice de Vlaminck et la Réinvention du Paysage : Couleur et Émotion

Maurice de Vlaminck, pseudonyme de Maurice Edmond Devlaeminck (1876-1958), a marqué de son empreinte le monde de l'art du XXe siècle, en particulier dans le domaine du paysage.

Né à Paris, où il résidera toute sa vie, Vlaminck se distingue par une pratique artistique protéiforme.

Bien que ses nus et ses expérimentations en céramique soient des facettes moins connues de son œuvre, c'est dans la peinture de paysages qu'il excelle véritablement, imposant un style où la couleur et l'émotion prennent le pas sur la fidélité au réel.

À travers ses paysages et ses marines, il réussit à traduire une vision intensément personnelle de la nature, à mi-chemin entre tradition et révolution stylistique.

Formé dès l'enfance à la peinture grâce à un voisin artiste, Vlaminck développe rapidement une passion pour l’art, mais il mettra du temps à en faire son métier principal. Avant de se consacrer pleinement à la peinture, il mène une vie plurielle, jonglant entre la musique, le cyclisme et la peinture.

C'est grâce à son beau-frère, un journaliste influent, qu’il parvient à faire connaître son travail au grand public. Son mariage avec Suzanne de Verly, qui l’accompagne au début de sa carrière, marque également une période où il explore intensivement la nature, la retranscrivant avec une vivacité et une énergie qui seront bientôt ses signatures.

L'amitié de Vlaminck avec André Derain est cruciale dans le développement de son art. Ensemble, ils explorent de nouvelles façons de représenter le monde, rompant avec le naturalisme pour plonger dans un univers où la couleur devient autonome.

Les paysages de Vlaminck, tout particulièrement, se libèrent des conventions établies. Loin des représentations académiques de la nature, il s'autorise une approche où l'émotion domine.

Le ciel, la terre et les arbres ne sont plus des éléments décoratifs mais des vecteurs d’énergie pure, que l'artiste traduit avec des touches de pinceau larges et brutales.

C’est au début du XXe siècle, avec le scandale du Salon des Indépendants de 1914, que Vlaminck atteint une reconnaissance internationale. Ses paysages fauves, souvent qualifiés d’« orgie de tons purs », repoussent les limites de la représentation picturale.

Aux côtés d’Henri Matisse, Albert Marquet, Raoul Dufy et d’André Derain, il révolutionne la peinture avec des œuvres où les couleurs éclatent, saturent l'espace pictural et confèrent aux scènes naturelles une intensité émotionnelle jamais vue auparavant.

Les paysages qu’il peint à cette époque, en particulier ceux inspirés par les villages et les campagnes autour de Paris, déploient des ciels éclatants, des arbres stylisés et des routes sinueuses, le tout dans une palette chromatique débridée, caractéristique du fauvisme.

Vlaminck se distingue dans sa capacité à saisir le paysage non pas comme une représentation fidèle de la nature, mais comme un prétexte à l’expression d’émotions puissantes. Dans ses œuvres les plus marquantes, les formes s'effacent au profit de la couleur.

Les arbres ne sont plus que des masses vibrantes, les cieux, des aplats de bleus et de gris tumultueux, et les chemins de campagne deviennent de vastes étendues où le pinceau court avec liberté.

Chaque toile est une fenêtre ouverte sur l’esprit de l’artiste, où le paysage extérieur devient une projection de son monde intérieur.

L'une des forces de Vlaminck réside dans sa capacité à moduler son style en fonction de l'émotion qu'il cherche à capturer. Alors que certaines de ses œuvres sont d'une sobriété presque dramatique, jouant avec des teintes sombres et des formes sculptées avec précision, d'autres sont des explosions de couleurs vives et saturées.

C’est cette dualité, cette tension entre le calme et l'agitation, qui rend son œuvre de paysage si fascinante. Chaque tableau est une invitation à explorer la nature non pas avec les yeux, mais avec les émotions.

La Première Guerre mondiale marque cependant un coup d'arrêt dans la carrière de Vlaminck. Affecté dans une usine en raison de sa situation familiale – père de trois filles –, il est coupé de ses paysages habituels.

Mais cette interruption ne fait que renforcer sa détermination à reprendre son pinceau après la guerre, avec une nouvelle intensité. Ses paysages de l'après-guerre sont plus sombres, plus introspectifs, marqués par les horreurs du conflit.

Pourtant, ils conservent cette même vitalité, cette même audace dans la manière dont il manipule la couleur pour transmettre la profondeur de ses sentiments.

En somme, Maurice de Vlaminck a su, à travers ses paysages, réinventer la manière dont la nature est perçue et représentée en peinture. Ses toiles ne se contentent pas de décrire un lieu ; elles capturent l’essence même de ce que la nature inspire, faisant de lui l’un des grands maîtres du paysage dans l’art moderne.

Introduction à la colorimétrie - le bleu (2)

L’Héritage pictural de Maurice de Vlaminck

Maurice de Vlaminck, figure incontournable du fauvisme, est un artiste dont la carrière a traversé les bouleversements du XXe siècle, témoignant de son évolution constante.

À l’avant-garde de la révolution artistique initiée par les premiers fauvistes, Vlaminck a su repousser les limites de la peinture, en brisant les codes académiques pour explorer de nouvelles manières de représenter le monde, particulièrement à travers la couleur et l’émotion.

Ce processus, qu’il partage avec des contemporains tels qu’Henri Matisse et André Derain, reflète un moment où l’art devient un terrain d’expérimentation libéré des contraintes du réalisme.

L’œuvre de Vlaminck est riche et variée, témoignant d’une sensibilité artistique en perpétuel mouvement. À travers les décennies, son style évolue, passant d’une période fauve caractérisée par l’« orgie des tons purs » à une phase plus introspective, marquée par une influence croissante de l’expressionnisme.

Vers la fin de sa carrière, ses tableaux deviennent plus sombres, les coups de pinceaux plus lourds, traduisant un sentiment d’angoisse face aux événements du siècle.

Cette obsession pour la couleur l’amène également à écrire des essais théoriques sur l’art, dans lesquels il cherche à explorer les potentialités infinies de la palette chromatique et à transmettre sa vision aux futures générations d’artistes.

L’influence de Vlaminck ne se limite pas à ses œuvres sur toile, mais s’étend également à sa réflexion sur la pratique artistique. Dans ses écrits, il exprime une pensée radicale, prônant une libération de l’art vis-à-vis des conventions esthétiques et morales.

Ces essais, qui exercent une influence durable sur les peintres de son époque, ont également participé à la diffusion de son héritage. Comme Kandinsky, Vlaminck est convaincu que l’art doit s’affranchir des limites de la représentation figurative pour atteindre un niveau supérieur de spiritualité et d’expression individuelle.

Toutefois, ce sont ses œuvres de jeunesse, celles réalisées au début du XXe siècle, qui retiennent aujourd’hui le plus l’attention des collectionneurs et des historiens de l’art.

Ces tableaux, qui incarnent le fauvisme à son apogée, sont caractérisés par une utilisation audacieuse de couleurs vives, appliquées en larges aplats, ainsi que par un certain grossissement du trait, conférant à ses paysages et ses natures mortes une puissance visuelle inédite.

Dans ces œuvres, Vlaminck se libère totalement de la réalité visible pour plonger dans une représentation instinctive, où l'émotion domine la composition.

En résumant, l’héritage de Maurice de Vlaminck est celui d’un artiste pionnier, qui a contribué à transformer l’art du XXe siècle par une exploration intense de la couleur et de la forme.

Son approche révolutionnaire continue d’inspirer les peintres contemporains, tandis que ses toiles, éclatantes de vitalité, sont toujours aussi prisées sur le marché de l’art.

À travers son œuvre et ses écrits, il a laissé une empreinte indélébile, qui témoigne d’une quête incessante de vérité artistique, dans laquelle la couleur est à la fois le moyen et la fin.

Reconnaître la signature de l’artiste  

Les œuvres de Vlaminck sont souvent signées, sa signature peut varier d’une année à l’autre. On la retrouve aussi sur des manuscrits. Cependant, il fut et est très copié, c’est pourquoi il est important de faire estimer votre œuvre.

Connaître la valeur d’une œuvre

S’il s’avère que vous possédez une œuvre de Maurice de Vlaminck ou d’après l’artiste, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.