Cote et valeur des tableaux, dessins, peintures de Claire Tabouret

Claire Tabouret, huile sur toile

Si vous détenez une œuvre réalisée par l’artiste Claire Tabouret ou d’après son travail et que vous souhaitez connaître sa valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous aiguilleront.

Nos spécialistes réaliseront une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.

Cote et valeur de l’artiste Claire Tabouret

Claire Tabouret est une artiste connue des amateurs et collectionneurs d’art contemporain. À présent, les prix de ses œuvres augmentent au marteau des commissaires-priseurs.

Ses huiles sur toile sont particulièrement prisées, surtout par les acheteurs américains et français, et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 90€ et 580 500€, un delta important mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée aux œuvres de l’artiste.

En 2021, son acrylique sur toile The last day datant de 2016 a été vendue à hauteur de 580 500€, tandis qu’elle était estimée entre 175 000 et 230 000€. Sa cote est en forte hausse.

Ordre de valeur allant du plus basique au plus prestigieux

Technique utilisée

Résultat

Estampe - multiple

De 90 à 21 000 €

Dessin - aquarelle

De 9 400 à 21 200 €

Huile sur toile

De 10 500 à 580 500 €

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

Les œuvres et le style de l’artiste

Le style de Claire Tabouret se distingue par une tension subtile entre l’introspection et l’universalité, matérialisée par une maîtrise technique qui transcende les conventions.

Ses œuvres, souvent de grandes dimensions, explorent une figuration imprégnée d’une palette saturée où les nuances vibrantes et les contrastes incisifs construisent une atmosphère à la fois onirique et troublante.

Les visages et les corps, traités avec une ligne fluide mais affirmée, oscillent entre présence affirmée et effacement, comme suspendus dans un espace-temps ambigu.

Tabouret s’attache à révéler les silences, les hésitations de l’être, utilisant des lavis denses et des empâtements pour enrichir la matérialité de ses toiles, tout en insufflant à ses sujets une gravité poignante.

Ce langage pictural, où la lumière et l’ombre s’entrelacent pour construire des récits visuels tacites, confère à chaque tableau une intensité émotionnelle singulière. Les compositions, souvent peuplées de figures en groupe, évoquent des rituels ou des instants figés dans une mémoire collective, instillant un sentiment d'intemporalité.

En parallèle, l’artiste joue avec des textures accidentées, intégrant des irrégularités qui densifient la charge symbolique des œuvres. La technique de Tabouret ne se limite pas à un simple jeu de formes ou de couleurs : elle devient un acte introspectif, une quête pour matérialiser des émotions latentes.

C’est ainsi que son travail, tout en dialoguant avec des traditions classiques, s’affirme comme une voix singulière dans la figuration contemporaine, portant en elle les échos d’un univers à la fois fragile et monumental.

La vie de Claire Tabouret   

Claire Tabouret inscrit son travail dans une figuration contemporaine où l’énergie du geste rencontre une maîtrise technique remarquable.

Son style se distingue par une tension permanente entre le rendu du corps et son immersion dans des univers colorés vibrants.

Ses figures, souvent suspendues entre présence et effacement, empruntent à une palette riche en nuances sourdes et contrastées, où le glacis joue un rôle fondamental. Ce procédé, qu’elle pousse à l’extrême, lui permet d’obtenir des surfaces presque liquides, chargées d’une densité émotionnelle palpable. 

Dans ses séries, la frontalité du sujet ne se contente pas d’interpeller le spectateur : elle le captive, le fait participer à une méditation silencieuse sur le temps et l’identité.

Si ses portraits rappellent parfois la gravité des primitifs flamands, ils rompent avec l’idée d’idéalisation par leur ancrage dans une humanité brute et souvent troublante.

Loin d’un réalisme académique, elle construit ses œuvres sur une stratification complexe de matière et de lumière, où chaque détail – un regard, une main, un vêtement – devient un récit en soi. 

Tabouret revendique une approche presque chorale de son art : ses personnages s’entrelacent, se confrontent ou s’éloignent, mais toujours dans un dialogue visuel saisissant.

Cette dynamique collective, qu’elle oppose à l’individualisme figé, trouve son écho dans son usage précis des textures et des transparences, qui rappellent les audaces d’un Francis Bacon ou la poésie tragique d’un Edvard Munch.

Entre classicisme revisité et expérimentation contemporaine, Tabouret impose une vision unique, à la fois intime et universelle, de la condition humaine.

Focus sur Les Déplacés, Claire Tabouret

Prenons l'œuvre Les Déplacés de Claire Tabouret, une toile imposante où se mêlent humanité et abstraction.

À première vue, le spectateur est happé par une procession silencieuse de figures, un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants qui avancent, comme pris dans un mouvement inexorable.

Leur alignement frontal, presque hiératique, évoque autant la photographie de presse que la peinture religieuse. Cette dualité entre le sacré et le profane confère à l’ensemble une profondeur symbolique qui dépasse l’anecdote.

Le traitement pictural de Tabouret mérite une attention particulière. Le fond est noyé dans des tonalités sombres, presque monochromatiques, où dominent des teintes de gris et de brun, accentuées par des éclats de lumière diffuse.

Ce contraste, savamment orchestré, n’est pas sans rappeler les ambiances dramatiques des maîtres baroques, comme Caravage, où chaque silhouette semble émerger de l’ombre pour mieux saisir notre regard.

Pourtant, chez Tabouret, la lumière n’exalte pas, elle pèse. Elle agit comme une réminiscence, un vestige d’un ailleurs oublié.

Les figures elles-mêmes, avec leurs postures figées et leurs vêtements amples, semblent à la fois concrètes et fantomatiques.

Ce paradoxe, entre ancrage dans le réel et dissolution dans une atmosphère onirique, place l’œuvre à la croisée des influences : d’un côté, la frontalité presque photographique d’un Gerhard Richter ;

de l’autre, la mélancolie vibrante d’un Edvard Munch. La touche de Tabouret, rapide mais précise, ne cherche pas à détailler. Elle suggère, évoque, laissant le spectateur combler les silences.

Enfin, l’élément clé de Les Déplacés réside dans l’absence de traits distinctifs des visages. Ce choix, loin d’être une simple neutralité, élève chaque individu au rang de figure universelle. Chacun peut y projeter ses peurs, ses espoirs, ses exils intérieurs.

Ainsi, l’œuvre dépasse sa simple condition de peinture pour devenir une allégorie intemporelle de l’errance humaine. Tabouret, par cette œuvre, nous livre une réflexion poignante sur la condition humaine, inscrite dans une tradition artistique mais résolument contemporaine par sa sensibilité et son urgence narrative.

Claire Tabouret, huile sur toile

L’empreinte de Claire Tabouret sur sa période

Claire Tabouret incarne une figure singulière de l'art contemporain, dont l'empreinte se distingue par un équilibre subtil entre une introspection personnelle et une portée universelle.

Ses œuvres, souvent marquées par une figuration teintée d'onirisme et de symbolisme, dialoguent avec les grandes interrogations de son temps : l'identité, la mémoire collective, et le rapport à l’autre.

Tabouret ne se contente pas de s'inscrire dans la lignée d'une peinture narrative contemporaine, représentée notamment par des figures comme Chantal Joffe ou Marlene Dumas ; elle en redéfinit les codes.

Comme chez ces artistes, son trait mêle précision et expressivité, mais il s'enrichit d'une densité émotionnelle propre, portée par une palette vibrante qui transcende le réalisme.

Les visages statiques et les corps souvent en groupe qu'elle peint, plongés dans des atmosphères suspendues, ne sont pas sans rappeler l’austérité et la force méditative des figures de Balthus, tout en résonnant avec l'intimité revendiquée par Elizabeth Peyton.

Pourtant, là où Peyton célèbre des individualités lumineuses, Tabouret construit des récits où l’individu s’efface presque au profit d’une réflexion collective.

Dans une démarche comparable à celle des graveurs cubistes qui, dans les années 1910, reformulaient la ligne classique en la systématisant, Claire Tabouret puise dans des traditions artistiques pour en extraire une grammaire renouvelée.

Influences stylistiques

Elle reprend, par exemple, des codes picturaux classiques comme les mises en scène frontales et les compositions rigoureuses, mais les charge d’une tension narrative propre à notre époque.

Ce rapport à la tradition n’est pas une simple appropriation : il devient chez elle une plateforme pour interroger notre présent.

À cet égard, ses groupes de personnages, figés dans une sorte de communion silencieuse, évoquent une contemporanéité où les liens humains semblent fragiles, presque rituels, mais toujours essentiels.

Ainsi, son œuvre s’inscrit dans une époque marquée par le retour à des réflexions picturales essentielles, au même titre que d'autres figures majeures comme Peter Doig ou Cecily Brown, mais avec une rigueur qui rappelle la construction méthodique des graveurs classiques.

La manière dont Tabouret ancre ses personnages dans une physicalité marquée, tout en les investissant d’une charge émotionnelle et narrative, n’est pas sans rappeler les portraits et scènes de Courbet, empreints de réalisme et de profondeur.

Les scènes de groupe de Tabouret rappellent aussi parfois les compositions figées et presque théâtrales de Vallotton. Les deux artistes partagent une tendance à capter la tension sous-jacente dans les relations humaines.

Cette filiation avec l’histoire de l’art, qu’elle explore tout en s’en émancipant, confère à sa peinture une profondeur particulière.

Si elle partage avec ses contemporains une fascination pour l’ambiguïté et la narration fragmentée, elle s’en distingue par un langage formel empreint de rigueur, où chaque touche de couleur, chaque contour participe à un équilibre presque architectural.

L’empreinte de Claire Tabouret sur son époque réside dans cette capacité à conjuguer l’intemporel et l’actuel, à créer un pont entre des héritages esthétiques et les incertitudes d’un monde en mutation. 

Sa signature

Les œuvres de Claire Tabouret ne sont pas toutes signées.

Même s’il y existe des variantes, voici un premier exemple de sa signature :

Signature de Claire Tabouret

Expertiser votre bien

Si vous êtes propriétaire d'une œuvre de Claire Tabouret, n'hésitez pas à solliciter une évaluation gratuite en remplissant notre formulaire en ligne.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera pour vous fournir une estimation de la valeur marchande de votre œuvre.

Si vous envisagez de vendre votre œuvre, nos spécialistes vous guideront également à travers les différentes alternatives disponibles pour obtenir le meilleur prix possible, en tenant compte des tendances du marché et des spécificités de chaque œuvre.

Faites estimer gratuitement vos objets par nos experts

Réponse en - de 24h

A découvrir dans la même thématique

D'autres tableaux abstraits vendus aux enchères

security

Site sécurisé, anonymat conservé

agrement

Commissaire-priseur et expert agréé par l'État

certification

Estimations gratuites et certifiées