Cote et valeur des flambeaux et candélabres

Candélabres style Louis XV

Si vous détenez des flambeaux ou des candélabres, et que vous souhaitez connaître leur valeur, nos experts et commissaires-priseurs agréés par l’État vous offriront leurs services d'expertise.

Nos spécialistes s’emploieront à réaliser une expertise gratuite de votre œuvre, et vous transmettront une estimation précise de sa valeur sur le marché actuel.

Par la suite, si vous désirez vendre votre œuvre, nous vous orienterons vers le meilleur dispositif possible pour en obtenir un prix optimal.  

Cote et valeur des flambeaux et candélabres  

Les flambeaux et candélabres sont des objets de collection actuellement recherchés. Si vous en possédez une, sa valeur est peut-être supérieure à ce que vous pensez. Sur le marché de l’art, les prix de ces objets peuvent être très élevés au marteau des commissaires-priseurs.  

Ils sont particulièrement prisés et le prix auquel elles se vendent sur le marché de l’art s’échelonne entre 10 € et 950 000€, un écart assez conséquent, mais qui en dit long sur la valeur qui peut être attribuée à ces objets.  

En 2021, une paire de flambeaux en argent dite « à la faïencière » a été vendue à hauteur de 243 200€, tandis qu’elle était estimée entre 25 000 et 35 000€.

Ordre de valeur allant d’une œuvre simple à la plus prestigieuse 

Technique utilisée

Résultat

Flambeaux en laiton / cuivre / métal doré

De 10 à 26 000€ 

Candélabres en argent

De 60 à 106 000€

Flambeaux en bronze doré

De 50 à 120 000€ 

Flambeaux en argent

De 50 à 243 200€ 

Candélabres en bronze doré

De 10 à 950 000€

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Caractéristiques des flambeaux et candélabres

Si les flambeaux et les candélabres s’inscrivent dans l’histoire de l’éclairage, leurs différences marquent deux approches distinctes, entre la simplicité utilitaire et l’exubérance décorative.

Les flambeaux, d’abord, se caractérisent par leur verticalité et leur portabilité.

Destinés à accueillir une seule bougie ou torche, ils privilégient des lignes sobres et des matériaux robustes tels que le fer forgé ou le bois.

Leur conception, souvent dépourvue d’ornementation, reflète un usage pratique, bien que certains modèles du XVIIIe siècle, ornés de motifs classiques, aient tenté une incursion dans l’élégance. 

Les candélabres, à l’inverse, s’imposent comme des œuvres d’art à part entière. Riches de plusieurs bras ou branches, ils permettent une profusion de lumière tout en affirmant un goût pour l’ornementation.

Les candélabres de la période néoclassique, par exemple, rivalisent de sophistication : bronze doré, cristal taillé et figures mythologiques s’y combinent pour en faire des symboles de prestige.

Ces objets ne se limitent pas à une fonction pratique : ils participent à une mise en scène du pouvoir ou de la richesse, éclairant les salons opulents ou les grandes salles à manger des demeures aristocratiques. 

L’évolution de ces dispositifs au fil des siècles illustre des transformations culturelles et esthétiques.

Tandis que les flambeaux évoquent un éclairage plus intime et itinérant, les candélabres inscrivent la lumière dans une dimension théâtrale, un art où l’utilité s’efface devant l’apparat.

Leur complexité et leurs matériaux précieux témoignent d’un savoir-faire hérité des traditions artisanales, tout en s’adaptant aux courants stylistiques de leur époque, du baroque à l’art déco.

Candélabres en bronze doré ciselés

Le scandale des candélabres pendant la période révolutionnaire

Une anecdote célèbre liée aux candélabres se trouve dans l’histoire de la révolution française. En 1792, lors des derniers mois de la monarchie, un incident inattendu se produisit au château de Versailles.

Dans la salle du trône, les grandes réceptions avaient pour habitude de briller sous l’éclat de candélabres en argent massif, ornés de sculptures détaillées et de bras multiples.

Lors d’un banquet, le roi Louis XVI, désireux de maintenir l’apparence de la grandeur royale, ordonna que l’on déplace les candélabres afin d’en faire un élément central de la décoration.

Cependant, un des officiers du palais, aveuglé par les tensions politiques croissantes, fit une grave erreur : il laissa ces candélabres non seulement dans un endroit visible, mais bien plus près du peuple que d’habitude.

L’insulte n’était pas tant l’objet en lui-même, mais le symbole qu’il représentait. Ces candélabres, associés au pouvoir absolu, se retrouvèrent brusquement sous les regards des représentants d’un peuple qui en avait assez de l’opulence du roi.

Quelques semaines après cet incident, les révoltes éclatèrent, et les candélabres en argent, autrefois vénérés, furent fondus pour être transformés en pièces, en un acte de réappropriation du patrimoine.

Dans l’ombre de ces chandelles tombées, le destin de la monarchie se jouait.

Charpentier, garniture de cheminée dont candélabres

Histoire et symbolique des flambeaux et candélabres  

Les flambeaux et les candélabres, dans leur conception et leur utilisation, s’inscrivent dans une tradition à la fois utilitaire et symbolique, étroitement liée à l’histoire de l’éclairage et à l’évolution des formes décoratives.

Les flambeaux, supports verticaux pour bougies ou torches, tout en restant d’une simplicité fonctionnelle, ont longtemps incarné un élément fondamental de la lumière mobile.

De l’Antiquité romaine à la Renaissance, ces objets ont été portés lors de cérémonies, symbolisant l’illumination de l’esprit ou la pureté divine, souvent associés à des rituels ou des processions.

Loin d’être de simples accessoires, les flambeaux étaient des instruments de lumière symbolique, véhiculant à la fois une signification religieuse et une connotation de prestige.

Leur forme élancée et leur portabilité en ont fait des éléments essentiels dans l’imaginaire collectif, dans un contexte où la flamme elle-même représentait la vie, le savoir et l’illumination morale.

Quant aux candélabres, leur dimension ornementale va bien au-delà de leur fonction d’éclairement.

D’emblée, ils renvoient à une symbolique de puissance, de grandeur et de pérennité, en raison de leur architecture souvent monumentale, avec plusieurs bras soutenant plusieurs bougies, tels de véritables réceptacles de lumière.

En s’imposant dans les palais royaux et les grands salons du XVIIIe siècle, ces pièces ont transcendé leur rôle initial pour devenir des objets d’art à part entière, tant par leur conception que par les matériaux précieux qui les composent.

Que ce soit en bronze doré, en argent massif ou en cristal taillé, les candélabres étaient des signes extérieurs de richesse et de raffinement.

Leur structure, parfois complexe, fait souvent appel à des éléments décoratifs comme des motifs floraux, des figures allégoriques ou des guirlandes, les élevant au rang d’éléments architecturaux à part entière, destinés à enrichir le décor tout en témoignant du pouvoir et du prestige de ceux qui les possédaient.

Matériaux et poinçons

C'est à la fois dans l’éclat et la solidité des métaux précieux que les candélabres puisent leur pouvoir symbolique et leur valeur intemporelle. Parmi ceux-ci, l’argent sterling est sans conteste le métal privilégié.

Composé de 92,5 % d’argent pur, souvent allié de cuivre pour en assurer la durabilité, l’argent sterling se distingue par sa malléabilité, parfaite pour les techniques de ciselage finement détaillées.

Le poinçon de l’argent, souvent accompagné du lion passant, marque l’authenticité et la provenance de la pièce.

Ce métal, tout en conservant une brillance éclatante, vieillit avec grâce, se patinant parfois, mais gardant toujours cette aura de raffinement et de pureté que l’on attend d’un objet d’art. 

Le bronze, quant à lui, fait appel à un alliage plus complexe : celui du cuivre et de l’étain, qui peut également intégrer d’autres métaux tels que l’aluminium ou le zinc, pour accroître la résistance à l’usure.

Il n’est pas rare de voir des candélabres en bronze ornés de détails finement ciselés, ce métal ayant cette capacité unique à se patiner et à prendre des teintes chaleureuses au fil du temps, enrichissant l’aspect de l’objet tout en conservant sa robustesse.

Le poinçon du bronze, plus discret, est souvent marqué par un sceau de l’atelier ou une signature d'artisan, attestant de la qualité et de l’histoire de la pièce.

L’or, métal royal par excellence, est un choix de prédilection pour des pièces de grande valeur, souvent associées à des décors de luxe.

Que ce soit l’or 18 carats ou des alliages plus purs, ce métal précieux n’a pas son pareil pour sa résistance à l’oxydation et son éclat irréprochable.

Le poinçon de l’or, tel le chiffre « 750 » pour l’or 18 carats, garantit la pureté du métal. Un candélabre en or, quelle que soit sa forme, incarne l’opulence et le prestige, tout en jouissant d'une longévité exceptionnelle.

Enfin, plus rare et plus coûteux, le platine, du fait de sa densité et sa résistance, se réserve généralement à des créations exceptionnelles.

Son poinçon, généralement marqué par « PT », en fait un métal moins commun mais particulièrement recherché dans les pièces de collection.

Chaque poinçon apposé sur ces métaux précieux, qu’il soit un chiffre indiquant le titre de l’or ou un symbole pour l’argent, n’est pas simplement un gage de qualité, mais un témoignage d’un savoir-faire minutieux, garantissant la pérennité de ces objets d'art.

Succès de ces objets sur le marché des enchères

Les flambeaux et les candélabres sont prisés sur le marché des enchères en raison de leur valeur historique et artistique, leur fabrication à partir de matériaux précieux comme le bronze et l'argent, et leur artisanat exceptionnel.

Leur rareté, surtout lorsqu'ils sont en bon état et authentiques, ainsi que leur provenance prestigieuse ajoutent à leur attrait.

Comme les livres anciens, les tableaux anciens et les sculptures en bronzes, les flambeaux et les candélabres sont des objets courants et recherchés sur le marché des enchères.   

Connaître la valeur d’une œuvre 

S’il s’avère que vous possédez une paire de flambeaux ou de candélabres, n’hésitez pas à demander une évaluation gratuite moyennant notre formulaire sur notre site internet.

Un membre de notre équipe, composée d'experts et de commissaires-priseurs agréés, vous contactera promptement afin de vous communiquer l’estimation de la valeur marchande de votre œuvre, sans oublier de vous transmettre les informations ad hoc sur celle-ci.

Si vous considérez vendre votre œuvre, vous serez également accompagnés par nos spécialistes afin de bénéficier d’alternatives pour la céder au meilleur prix possible, prenant en compte les inclinations du marché.  

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